Le professeur Riad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé de la lutte et du suivi de la pandémie de Covid-19 en Algérie, a affirmé que «le séminaire national pour la modernisation du système de santé, prévu samedi prochain, sera la pierre angulaire du changement, du renouveau et de la révolution dans le domaine de la santé au niveau national».
Sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, les 8 et 9 janvier, plus de 700 professionnels et experts de santé se réuniront, avec la participation des partenaires sociaux et de la société civile, qui discuteront des grandes lignes de la stratégie nationale pour bâtir un nouveau système de santé capable de répondre aux besoins de la population conformément aux standards internationaux.
A cet égard, le Pr Mahyaoui a expliqué, ce mercredi, lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne 1, que «ces assises seront le jalon du changement, de renouvellement et de la révolution dans le domaine de la santé au niveau national».
«Il existe sept ateliers soigneusement sélectionnés, allant des urgences médicales à la numérisation du secteur et des équipements, le financement des pharmacies et des hôpitaux, en passant par la gestion flexible et la facilitation des procédures pour le citoyen», a ajouté le Pr Mahyaoui.
L’invité a souligné que «le problème ne réside pas dans les compétences – et la meilleure preuve, c’est la présence de médecins algériens dans les grandes institutions hospitalières à travers le monde, pas même dans les capacités financières compte tenu du budget important alloué au secteur de la santé -, mais plutôt de suivre le rythme de tous les développements dans le domaine de la santé dans le monde en utilisant la numérisation et l’intelligence artificielle autour desquelles tous les équipements médicaux sont construits aujourd’hui».
Le Pr Mahyaoui a également souligné «l’implication de tous les acteurs du secteur de la santé dans ces ateliers, tels que les syndicats et les associations actives sur le terrain, pour toucher les professionnels du secteur avec toutes leurs spécialisations, dans le but de se forger une vision claire sur la politique de santé et atteindre l’efficacité et l’efficience requises».
Il a souligné en outre l’importance de cette rencontre portée par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahamne, pour introduire une réforme profonde et globale basée sur une révision de la carte sanitaire en adoptant de nouvelles normes qui prennent en compte les besoins réels de chaque région sur la base d’un diagnostic précis et de données objectives.