La problématique de la disponibilité du lait et son corollaire engendré par les couacs de l’importation de la poudre de lait a poussé les responsables du secteur de l’agriculture à prendre des mesures drastiques pour mettre fin à la rareté de ce produit de première nécessité.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafidh Henni a, lors d’un réunion tenue lundi avec le importateurs de bovin laitiers et d’engraissement, insisté sur le respect des mesures instaurées dans le nouveau cahier des charges régissant l’importation de génisses pleines destinées à la production de lait, qui sera relancée durant le mois en cours, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette réunion a, également, permis de débattre des nouveaux dispositifs concernant l’importation de génisses pleines et des taurillons destinés à la production de viande rouge.
Au cours de cette rencontre qui a pour objectif de mettre fin définitivement à la rareté de ce produit a permis aux deux parties de se fixer la nouvelle vision du secteur concernant le développement de la filière lait et celle des viandes rouges, laquelle vise la couverture des besoins du marché, la création de la valeur ajoutée pour l’économie nationale et la réduction de la facture d’importation, a précisé la même source.
Il va sans dire qu’à l’issue de cette rencontre, le premier responsable de ce secteur stratégique a insisté sur le caractère obligatoire de l’opération d’agréage ainsi que de l’assurance des génisses, en plus d’un contrôle rigoureux des animaux importés qui sera appliqué par les services vétérinaires.
Toujours dans l’optique de produire du lait de qualité aux standards internationaux, le ministre de tutelle a souligné que «l’importation de velles de 12 à 18 mois sera accompagnée d’un dispositif permettant de redynamiser le Centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (CNIAAG), ce qui va contribuer à la multiplication de pépinières de génisses», note le communiqué du ministère de l’Agriculture.
Les mêmes instructions ont également été données au sujet de l’importation de bovins d’engraissement destinés à la production de viande rouge, en ce sens que la rencontre a permis d’expliquer aux opérateurs les modalités et les règles contenues dans le nouveau cahier des charges auxquelles sera désormais soumise cette activité, notamment en ce qui concerne les mesures sanitaires et zootechniques.
En plus de cla, le ministre du secteur a également soulevé la question des modalités d’importation de taurillons d’engraissement en prévision du mois de Ramadhan prochain en vue de répondre aux besoins du marché, a-t-on précisé de même source.
La problématique de la disponibilité du lait revient chaque année, notamment à l’approche du mois de Ramadhan. C’est pourquoi, au cours d’une visite qui l’a mené dans la wilaya d’El Bayadh, Abdelhafidh Henni a rencontré, vendredi dernier, les représentants de différentes corporations agricoles et les présidents des conseils interprofessionnels locaux de différentes filières agricoles et d’investisseurs du secteur.
