Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a indiqué, ce mardi, que depuis la rencontre, le 8 juin dernier, entre des responsables de son secteur et ceux de la Santé, plusieurs étapes ont été franchies pour la concrétisation des traités de la convention du partenariat entre les deux départements afin de promouvoir la coopération et arriver à des résultats concrets, émanant des ateliers des groupes de travail communs.
S’exprimant lors d’une réunion de travail conjointe avec les membres du secteur de la santé, M. Benziane a révélé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de la vision stratégique commune adoptée par le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin de mutualiser les efforts et renforcer la coopération entre le secteur de l’enseignement et celui de la santé, et ce, afin de développer et promouvoir des formations dans les sciences médicales dans le cadre de la stratégie du développement garanti par le plan d’action du secteur, qui s’appuie sur l’approfondissement de la réforme de l’enseignement supérieur et l’amélioration de la qualité de la formation et la recherche.
Selon le ministre, le premier groupe commun a étudié les voies et moyens de la restauration des comités consultatifs hospitalo-universitaires locaux et nationaux et la mise à jour de leurs missions ; quant au deuxième groupe commun, ce dernier a étudié la révision du réseau d’évaluation relatif aux promotions du haut poste de chef de service hospitalo-universitaire ainsi que celui de professeur section A.
Concernant le troisième groupe commun, il a abordé les questions relatives aux sciences fondamentales de la médecine ; par ailleurs, le quatrième groupe commun présentera les résultats autour de la continuité de la réforme de la formation dans ce domaine.
La travail de ces groupes et ses résultats, ajoute M. Benziane, seront traduits par l’élaboration des textes organisationnels dans l’avenir afin de contribuer à l’amélioration du système médical et sanitaire en Algérie, en vertu des développements que connaît le monde entier concernant les programmes de la formation supérieure dans le domaine des sciences médicales ainsi que les questions liées aux préoccupations professionnelles, mais aussi pour mettre à jour les normes de qualifications et les activités des différents services hospitaliers à travers la mise en œuvre de nouveaux mécanismes, de nouvelles visions et propositions.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a affirmé que son secteur œuvre à appliquer la stratégie intégrée dans le cadre du plan d’action du secteur, qui vise à approfondir la réforme de l’enseignement, de la formation et de la recherche dans les sciences médicales et leur qualité. A cet effet, poursuit le conférencier, nous avons coordonné avec le secteur de la santé pour le rapprochement des visions, le développement et la promotion des formations.
«Le secteur de l’enseignement supérieur intensifiera, donc, ses efforts pour contribuer dans la formation continue des employés du secteur de la santé afin de développer leurs capacités et acquérir les connaissances technologiques, notamment dans les sciences fondamentales qui sont nécessaires dans la formations des médecins», précise-t-il.
Dans un autre contexte, M. Benziane a révélé que son département travaillera avec celui de M. Benbouzid pour prendre en charge d’autres dossiers programmés pour l’étude et œuvrer à exécuter les résultats émanant de ces études et contribuer à promouvoir le système sanitaire dans le pays.
Pour sa part, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a souligné que l’objectif de cette coopération entre les deux secteurs est d’élever le niveau dans les universités et les hôpitaux, indiquant que l’Algérie a vécu une situation sociale, politique et sanitaire qui a grandement affecté les établissements sanitaires. «On avait à gérer un quotidien exclusivement dominé par la pandémie de la Covid-19 et son impact sur l’activité sociale, et même au niveau des universités, ce qui nous a éloignés de l’objectif que nous nous étions assigné». M. Benbouzid a indiqué que la situation actuelle est maîtrisée et stable ; en revanche, dit-il, «notre objectif est de relancer le système sanitaire».
Assia B.