L’expert financier et économique Mohamed Boukhari a révélé qu’un complot se tramait pour frapper la stabilité et éclipser ce que fait l’Algérie à travers les rapports financiers et économiques négatifs et préjudiciables que la Banque mondiale a apportés, qui dépendent d’indicateurs et d’arguments peu fiables, publiés par des instigateurs et des inconnus sur les réseaux sociaux.
L’invité de la radio Chaine I a affirmé que « les performances économiques pour l’année 2021 sont en développement continu, contrairement à ce que la Banque mondiale avait prédit d’un tremblement de terre économique ».
Ajoutant que « les indicateurs de base les plus importants de la performance économique sont la réserve de change stable et l’augmentation continue au cours de cette année, ce qui ne s’est pas produit depuis 15 ans, en plus de l’augmentation des exportations hors hydrocarbures », ajoutant que « l’économie algérienne est sur la bonne voie ».
Boukhari a exprimé ses regrets envers l’institution, qui a perdu toute sa crédibilité restante, et la raison en est qu’elle a commencé à produire des rapports trompeurs et faux qui répondent à un agenda qui sert des lobbies qui n’ont jamais cessé de mener des campagnes anti-algériennes visant à saper un État stable qui préserve sa souveraineté politique et économique.
Le même intervenant a exprimé son optimisme pour un nouveau décollage économique à l’horizon 2022 comme réponse forte à la Banque mondiale.
Le message fort de Benzaim…
Pour sa part, le sénateur Abdelouaheb Benzaim est revenu, ce mercredi, sur le rapport de la Banque mondiale qui est sans aucune valeur, qui n’a rien de financier, visiblement rédigé sur instigation de certaines parties connues pour leur hostilité à l’Algérie ; la Banque mondiale s’en prend à notre pays.
Benzaim a écrit sur sa page Facebook : « Ce que les experts de la Banque mondiale doivent savoir, notamment ceux de nationalités hostiles à l’Algérie, quand la réserve de change est de 44 milliards de dollars, on appelle cela la stabilité financière. »
Il a également pointé du doigt les parties hostiles à Algérie et qui veulent la plonger dans la pauvreté. Il rappelé que « l’Algérie n’a pas recouru à l’endettement ni au Fonds monétaire international (FMI) ni à la BM ».
Quant aux importations, le sénateur Benzaim a souligné que « l’Algérie a réduit le coût des importations qui ont baissé à 30 milliards de dollars fin 2021 par apport à l’année dernière où le taux des importations a éteint 64 milliards de dollars ».
« L’Etat respecte tous ses engagements financiers, paie les salaires, paie les frais de projets privés et publics, on parle de gestion budgétaire rationnelle. Quand le budget de soutien à ses bénéficiaires atteint 18 milliards de dollars annuellement, afin de lutter contre la pauvreté et soutenir les familles et une vie décente, on appelle cela préserver le social de l’Etat », a-t-il souligné.
Pour le sénateur, le plus grand défi aujourd’hui est de gagner la bataille de la propagation du coronavirus.
« Cette stabilité financière – et dans ces circonstances difficiles à l’échelle mondiale – a perturbé de nombreux pays. Notre armée a acquis des compétences de base et un développement qualitatif pour étendre la stabilité et la sécurité et protéger le pays, nous l’appelons une force nationale loyale qui travaille fidèlement pour préserver la patrie. »
« L’Algérie reste debout grâce aux fidèles et au sang des martyrs et à tout ce que l’Etat offre au peuple. C’est son devoir et le devoir de nous tous de continuer à soutenir notre Etat et notre peuple pour atteindre le meilleur », a-t-il rappelé.
Pour sa part, l’expert international en économie Abderrahmane Mebtoul nous a indiqué que « chaque pays est souverain dans ses décisions, les hautes autorités du pays étant conscientes des difficultés que traverse le pays ». Ajoutant que « l’Algérie étant un acteur déterminant de la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, d’où l’urgence de redresser la situation socio-économique par une nouvelle gouvernance ».
Pour le Dr Mebtoul, « l’année 2022 sera l’année de tous les défis : relance économique au sein d’une économie ouverte, en symbiose avec une profonde justice sociale ou régression sociale et diplomatique. C’est une question de sécurité nationale ».