La problématique du gel de l’importation de la poudre de lait qui a fait craindre aux producteurs des prémices d’une crise de ce produit vital, vient d’être élucidée par Imad Idres, responsable au ministère de l’Agriculture qui intervenait ce dimanche, sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio nationale.
En effet, selon ce dernier, «si le gouvernement a pris la décision de geler l’opération d’importation de la poudre de lait, cela a néanmoins permis une mise à jour du fichier des importateurs et une meilleure traçabilité», a-t-il indiqué avant d’apporter les précisions nécessaires : «Il y a eu gel de l’opération d’importation de la poudre de lait, mais cela n’a pas touché l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL)», a-t-il tenu à rassurer en indiquant que «plusieurs quantités de poudre de lait qui étaient en souffrance au niveau du port et qui occasionnaient des surestaries au Trésor public ont été débloquées et mises sur le marché».
Evoquant la production locale de lait, le même responsable du ministère a fait savoir que la collecte de lait a permis de récolter pas moins de 800 millions de litres», et que cette pratique de collecte sera encouragée.
Sur un autre volet mais qui concerne la production laitière, Imad Idres a indiqué que le ministre du secteur a donné des instructions fermes pour lutter contre tout abattage superflu.
Une pratique qui sera désormais punie par la loi, selon lui en précisant que les contrevenants s’exposent à des «sanctions très graves qui peuvent aller jusqu’au pénal», lâche-t-il.
Ferhat Z.
