L’expert en sécurité et affaires stratégiques, Ahmed Mizab, a souligné qu’«il est devenu nécessaire de construire une stratégie médiatique intégrée et cohérente pour faire face aux fausses campagnes visant la stabilité de l’Algérie».
Intervenant aujourd’hui, mercredi, sur les ondes de la radio nationale, M. Mizab a fait savoir qu’«il y a des campagnes frénétiques qui se multiplient par vagues visant directement à la déstabilisation de l’Algérie, qu’ils ne veulent pas voir stable “.
Mizab a comparé les campagnes médiatiques auxquelles l’Algérie est sujette à des guerres de cinquième génération, qui dépendent des technologies, des espaces virtuels et même des médias.
Par conséquent, M. Mizab a appelé à l’élaboration d’une stratégie intégrée en définissant la responsabilité des médias et que «nous avons une forte présence dans le monde virtuel afin de renforcer la prise de conscience sociale et collective que nous pouvons lutter contre ces campagnes fausses et malveillantes ciblant l’Algérie».
L’invité a également expliqué que «l’Algérie est confrontée à une guerre médiatique dirigée contre elle et qu’il existe des laboratoires qui travaillent à la formulation de termes et de slogans qui sont traduits par des médias hostiles pour les rabaisser, notamment au niveau régional», soulignant que «le but de ces campagnes est de s’attaquer au front intérieur et aux institutions qui n’ont pas toujours été inébranlables et leur ont résisté.
En revanche, il a précisé que «l’Algérie est une source de stabilité dans la région en raison du rôle qu’elle joue avec son approche de la paix et dans la manière de traiter les questions de sécurité», notant qu’elle «plaide auprès de l’Union africaine pour le bien d’un continent africain qui a l’initiative dans le règlement des crises interafricaines et la voix qu’elle a dans la prise de décision internationale.
Mizab considère la position de l’Algérie également comme «un rempart inébranlables en faveur du droit des peuples à l’autodétermination, à la restauration de leur souveraineté, à l’instar du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination» .
En conséquence, il a souligné que l’Algérie agace fortement certaines forces aux pensées néocoloniales qui cherchent encore à étendre ce concept et à contrôler la volonté des peuples à s’autogérer.