Le directeur général du secteur public commercial au ministère de l’Industrie, Bendif El Hocine, a révélé que «ses services ont reçu des offres de privatisation de certaines entreprises en difficultés financière».
L’invité de l’émission «Chourouk morning» a indiqué qu’«il y a 30 entreprises en difficultés financières qui sont en train d’être sauvées», soulignant que «le ministère a reçu des offres pour la privatisation de certaines d’entre elles», ajoutant dans le même contexte que «180 entreprises industrielles publiques sont actives en Algérie».
Bendif El Hocine a fait savoir que «51 entreprises en Algérie sont également suspendues d’activité en raison d’une technologie obsolète pour certaines et d’une mauvaise gestion pour d’autres», soulignant qu’elles seront bientôt relancées».
L’invité a également indiqué que «le ministère de l’Industrie a négocié avec l’une des banques de la place afin de mobiliser le montant financier de 1 milliard de dinars pour soutenir la société ENIEM».
A propos de l’usine des huiles végétales de Djendjen, à Jijel, qui appartenait aux frères Kouninef, actuellement en détention, et qui a été récupérée par l’Etat, M. Bendif a expliqué que «cette usine est un grand projet qui contribuera dans le développement de certaines industries et qui va couvrir 50% des besoins en huiles de table et 80% des aliments de bétail».
En outre, pour l’entreprise de transport qui appartenait à l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, également en prison, le DG du secteur public commercial au ministère de l’Industrie a indiqué qu’elle «sera transférée au ministère des Transports sous l’appellation de ‘’Université des transports et des services’’. Quant aux sociétés ‘’Mazouz’’ et ‘’ETRHB’’, elles seront cédées au secteur public». Dans son intervention, M. Bendif a indiqué que «le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) présente de sérieuses garanties et ses produits sont présents à l’étranger». «Toutes les entreprises confisquées sur décision de justice définitive seront transférées au secteur public, à l’instar du groupe Mazouz et ETRHB», a-t-il assuré. Il a jouté que «le ministère de l’Industrie travaille à la création d’un organisme indépendant pour la gestion optimale du secteur public».
A la fin de son intervention, le directeur général du secteur public commercial au ministère de l’Industrie a précisé que «les produits algériens peuvent viser des marchés prometteurs si la bureaucratie est éliminée et la confiance rétablie».