100 unités productives à travers le pays sont entrées en phase de production, après la régularisation de leur situation suite à l’intervention du médiateur de la République.
En marge de sa visite à l’usine de clinker dans la zone industrielle Djeraïmia dans la commune de Chebaïta Mokhtar, le médiateur de la République, Brahim Merad, a affirmé que «le nombre des unités productives dont la situation sera régularisée prochainement va se multiplier».
Selon le médiateur de la République, le nombre des investisseurs dont les projets sont en souffrance à travers le pays se compte en centaines, avec une moyenne de 10 à 20 projets par wilaya.
Lors de la cérémonie d’installation du nouveau délégué de wilaya du médiateur de la République, M. Merad a indiqué que «les entraves qui empêchent l’entrée en phase de production de nombreux projets, dont les travaux sont terminés et les équipements installés, sont notamment liées à la nature juridique des terrains, aux permis de construire, aux autorisations d’exploitation et au raccordement aux réseaux de gaz, d’électricité et d’eau».
57 500 requêtes reçues depuis début 2021 à ce jour
Il a également affirmé que les instructions du président de la République stipulent clairement que «tout ce qui a été réalisé doit démarrer et rentrer en production afin de générer des emplois», soulignant que la médiation de la République déploiera tous ses efforts pour mener avec succès la mission dont elle a la charge en vue de trouver des solutions adéquates au profit des investisseurs.
Merad a relevé que la médiation de la République a reçu, depuis début 2021 à ce jour, 57 500 requêtes, dont un grand nombre a été traité dans divers secteurs en rapport avec les citoyens.
Le médiateur de la République a installé Yasser Arafat Chemam dans ses fonctions de délégué de wilaya en remplacement d’Amine Meslem, appelé à occuper les mêmes fonctions à Annaba.
Le médiateur de la République, Brahim Merad, a affirmé qu’il fera tout pour lever les entraves et instaurer un climat favorable aux investisseurs. Il a estimé «inadmissible de laisser des investissements générateurs de richesses et d’emplois en état de blocage pour des raisons qui incombent en grande partie à l’administration».
Il a ajouté que «les investissements concrétisés et aptes à entrer en activité et dynamiser le développement bénéficieront de l’accompagnement nécessaire pour le démarrage de leurs activités et la création d’opportunités d’emplois», affirmant à ce propos que «l’administration est tenue de trouver des mécanismes pour aplanir les entraves qui se dressent devant les investisseurs».
Les blocages existants «trouveront les solutions nécessaires pour les lever aux niveaux local et central», a ajouté le même responsable, considérant que l’instauration d’un climat favorable à l’investissement est plus que nécessaire et un impératif pour engager une véritable dynamique économique.