Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a souligné, aujourd’hui, samedi, que «les relations avec le continent africain avaient atteint des niveaux inimaginables il y a 16 ans», notant que «le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et les pays africains dépassait les 25,3 milliards en 2020».
Dans son discours d’ouverture des travaux du 3e sommet Turquie-Afrique qui ont débuté ce samedi à Istanbul, M. Erdoğan a déclaré que «le volume des échanges commerciaux avec le continent africain a dépassé les 23,5 milliards de dollars au cours de l’année écoulée», ajoutant : «Je suis convaincu que nous porterons d’abord le volume de nos échanges commerciaux avec l’Afrique à 50 milliards de dollars, puis à 75 milliards de dollars grâce à nos efforts conjoints».
«Les relations avec le continent africain ont atteint des niveaux avancés qui étaient inimaginables il y a de cela 16 ans», a-t-il ajouté soulignant par la même occasion que «la Turquie a l’intention d’envoyer 15 millions de doses d’un vaccin anti-Covid-19 aux pays africains dans les prochains jours».
Le président turc a condamné le manque de justice dans le système mondial basé sur la domination de cinq pays, en déclarant : «C’est une grande injustice que le continent africain, où vivent 1,3 milliard de personnes, n’ait pas le droit de parler et de prendre des décisions au Conseil de sécurité», ajoutant que «nous avons effectué de nombreuses visites dans les pays africains alors que le monde leur tournait le dos».
Recep Tayyip Erdoğan a évoqué dans son discours les récents développements concernant la production par son pays d’un vaccin local et de déclarer : «Nous sommes dans la dernière étape du test d’un vaccin turc contre le coronavirus, et lorsqu’il sera produit, nous le distribuerons dans le monde entier, en particulier en Afrique».
Le président Turc a indiqué qu’«Ankara prépare des projets d’accords avec les pays africains pour nouer de nouvelles relations basées sur le respect mutuel», ajoutant que «nous avons étendu notre présence dans toute l’Afrique à travers nos institutions, telles que TIKA, Yunus Emre Institute, Maarif Endowment, Anadolu Agency, Turkish Airlines et le Croissant-Rouge».
Il a expliqué que son pays est bien conscient du danger de la présence d’organisations terroristes sur le continent africain, et a proposé de mettre à profit «notre expérience dans la confrontation des organisations terroristes aux pays africains».