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Nabil Kermia (président de l’ONCRAI) : « La bureaucratie est le grand obstacle dans la relance économique en Algérie  »

Amel Zayoun by Amel Zayoun
décembre 11, 2021
in Flash-info, Interview / Reportage, la une
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Dans cet entretien à Maghreb Info, le président de l’Organisation nationale consultative de restructuration  agricole et industrielle (ONCRAI), M. Nabil Kermia, revient sur l’importance d’ouvrir le libre échange pour le business et la nécessité de l’investissement dans la jeunesse qui est en manque de compétences. Il a estimé que la bureaucratie est l’obstacle majeur face au développement de l’économie algérienne.

Maghreb Info : Quel est le rôle de votre organisation ONCRAI ?

Kermia : Le rôle de l’ONCRAI, c’est le développement, la contribution et le soutien des projets lancés par les jeunes dans le domaine de l’industrie, de l’agriculture, de manufacture, des pêches et des start-up. Nous sommes en train de préparer un forum économique avec les Libyens dans le cadre du renforcement des relations dans l’investissement. Pour que l’économie algérienne se développe, il faut laisser les portes ouvertes pour le business et le libre échange.

Les start-up et les petites entreprises ont besoin de quel type de consultation ?

La bureaucratie représente l’obstacle principal pour les petites entreprises. Les start-up ont généralement des difficultés dans la paperasse. Notre organisation les aide dans les procédures administratives. Les porteurs de projets ont déjà la base, donc le rôle de l’ONCRAI est intermédiaire pour faciliter l’accélération de l’acceptation de leurs dossiers. Nous déplaçons au ministère chargé de l’économie de la connaissance et des start-up pour déposer le dossier de projet de la start-up et même pour la banque et nous le suivons dans le cadre du soutien et de l’accompagnement. En outre, si le porteur de projet demande une aide dans les idées liées à son projet, l’ONCRAI peut l’orienter en appelant des experts économiques qui travaillent avec nous en bénévolat et préparent des études techniques et commerciales.

Que proposez-vous pour la relance de la réussite du secteur industriel ?

Je soutiens la décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune d’ouvrir l’Agence nationale du foncier industriel. Cette agence peut aider à la réalisation des projets dans l’industrie. Le soutien financier de projets industriels est important pour leur réussite. La gestion foncière est un élément essentiel dans la relance industrielle. Il existe plusieurs entrepreneurs qui veulent monter des usines, mais ils ne trouvent pas l’assiette foncière. Ils sont obligés d’acheter le mètre carré 30 000 DA. Je pense qu’avec cette Agence nationale du foncier industriel, le secteur de l’industrie pourra être bien développé. Il y a beaucoup d’idées et beaucoup de personnes qui sont intéressées à se lancer dans l’industrie en Algérie, et le foncier représente un grand obstacle.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les entreprises algériennes dans le domaine économique, après la propagation de la pandémie du Covid-19 ?

Ce n’est pas toutes les entreprises qui ont rencontré des problèmes à cause de la pandémie du Covid-19. C’est selon le secteur de leur activité. Il y a des entreprises qui ont pu réussir malgré le coronavirus comme celles qui travaillent dans le domaine médical. En revanche, il y a d’autres qui ont stagné. Je peux donner un exemple d’une entreprise de gestion des biens immobiliers, c’est Immo Multiservicing, spécialisée dans la sécurité, le gardiennage, le nettoyage et la maintenance des ascenseurs, qui a réussi dans son travail loin du secteur médical, durant la pandémie, mais elle a rencontré des problèmes avec le payement de la part de ses clients qui sont étatiques. Cette entreprise a travaillé neuf mois avec l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), mais sans être payée jusqu’à présent. C’est un type d’entreprises de prestation et non pas de réalisation, et l’Etat doit les payer.  La bureaucratie empêche toujours les entreprises à avancer.

Selon vous, comment absorber le chômage et créer des postes d’emploi ?

Je propose la mise en place d’une agence pour la créativité de l’emploi. Cette agence sera composée par des banquiers, des industriels, comme aux Etats-Unis. Le rôle de cette agence, c’est de recevoir le porteur de projet qui présente son idée et l’agence le préfinance après consultation. Il faut diminuer la paperasse et la perte de temps. En Algérie, nous avons beaucoup de personnes qui ont de bonnes idées de projets, mais les jeunes sont bloqués à cause du financement. Cette agence pour la créativité de l’emploi va développer l’industrie, le travail et la main-d’œuvre. Pour l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade), qui est l’ancienne Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), son travail est très lent et limité dans les secteurs. Dans le cadre de la transition énergétique, il y a des entreprises qui se lancent dans les énergies renouvelables, mais elles rencontrent des problèmes comme le prix des panneaux voltaïques qui est très cher en Algérie. Le nombre des entreprises dans les énergies renouvelables est également très timide. Les projets dans le secteur des énergies renouvelables ont besoin d’être mieux étudiés et bien financés.

Profiter des compétences algériennes est-il un élément important dans la relance économique ? 

Je dois insister sur le manque de compétences algériennes. Les entreprises cherchent des travailleurs compétents, mais elles ne les trouvent pas. La source de ce problème est la dégradation du niveau de l’Enseignement supérieur en Algérie. Afin d’éradiquer ce problème, il faut commencer par l’intégration des stages pratiques aux lycées. Je souhaite que les lycéens puissent faire des stages dans des entreprises pour une semaine ou 15 jours durant chaque année scolaire, et ils continueront de les faire jusqu’à finir leurs études universitaires. Le stage ne sera pas rémunéré, mais noté par le chef de l’entreprise. Il sera considéré comme un examen dont la note sera ajoutée à la moyenne. Cette méthode permettra aux jeunes d’apprendre les outils et d’accueillir des informations pratiques. Malheureusement, nos jeunes diplômés ne sont pas bien formés pour accéder au marché du travail. Certains ne savent même pas rédiger une lettre administrative. Je connais un chef d’une entreprise d’emballage à la wilaya de Bordj Bou Arréridj qui a préféré recruter des Hindous à la place des Algériens juste pour leurs compétences.

Le gouvernement algérien vise à augmenter les chiffres des exportations algériennes hors hydrocarbures. On doit se baser sur quels produits à exporter ?

Les produits de terroir sont les meilleurs à exploiter, comme les huiles, les olives, les raisins et bien sûr les dattes. Pour les dattes algériennes, nous pouvons faire des miracles. Je connais un grand entrepreneur tunisien qui a pu réaliser un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars par an grâce à l’exploitation des déchets des dattes. Il a pu exporter son produit en Californie, en Indonésie et d’autres pays étrangers. En Algérie, les dattes sont disponibles mais sans profiter de ce don. Le problème aussi en Algérie, c’est de ne pas s’investir dans les jeunes. Il faut leur laisser le champ ouvert et ne pas casser leur ambition.

Pour le secteur agricole, quels sont les premiers pas pour le développer ?

Il y a des méthodes à utiliser telles que les cultures intensives. Il faut valoriser aussi les produits de terroir. Je propose également la conversation des terres pour revenir à l’ancienne agriculture selon le type de chaque terre basée sur des études afin de remplacer la plantation des céréales. Au niveau de notre organisation, nous avons lancé un dossier pour la subvention de matériel agricole au profit des entreprises.

Comment améliorer le domaine de la pêche maritime qui est parmi les secteurs de votre activité ?

Il faut développer les programmes de la pêche maritime, notamment l’aquaculture. Les jeunes actuellement s’intéressent à l’élevage aquacole et la pisciculture en Algérie, et c’est ce qu’il faut encourager car c’est vraiment rentable. J’ai déjà vu ces activités maritimes installées à Dellys et à Mostaganem. En ce qui concerne les prix des poissons, il faut savoir qu’il y a une différence entre les prix de ceux qui sont élevés et les autres poissons naturels. L’avantage, c’est que l’élevage des poissons permettra de les rendre plus disponibles sur le marché avec une diversité de prix et de choix.

Maghreb Info : Un dernier mot…

M. Kermia : Laissez les jeunes travailler et ne soyez pas égoïstes.

Tags: ChômageCovidéconomieEntretienSecteur Industrielstart-up
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