Le directeur général de la Bourse d’Algérie, Yazid Benmouhoub, a mis l’accent sur la nécessité de changer le mode de financement des institutions économiques qui dépendaient des banques pour pas moins de 80% de leurs besoins.
Intervenant ce mercredi sur les ondes de la radio nationale, Yazid Benmouhoub a souligné dans le même contexte que «la Bourse ne remplacera pas les banques, mais elle complète plutôt le financement bancaire».
Le DG de la Bourse d’Algérie a expliqué que «les décisions prises par le président de la République et le Premier ministre et ministre des Finances, lors de la dernière conférence sur la relance économique liés au marché boursier et à la Bourse, ils joueront un rôle-clé dans le financement et le soutien de l’économie nationale», et d’ajouter que «le programme du gouvernement est méticuleusement planifié pour reconsidérer le marché financier».
Selon Yazid Benmouhoub, parler de Bourse, c’est parler de transparence, et si l’on veut chercher à obtenir des indicateurs financiers et économiques fiables, les Bourses peuvent fournir ces indicateurs, soulignant dans le même contexte «la nécessité d’introduire de nombreux secteurs dans la zone bourse, et ce, afin d’obtenir des indicateurs sectoriels, qui apporteront la confiance au niveau du marché et permettront aux investisseurs d’y accéder».
Deux nouvelles demandes d’introduction à la Bourse d’Alger
Le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a que deux demandes ont été déposées par deux société du secteur privé pour accéder à la Bourse d’Alger, sans donné plus de détail.
Il a évoqué les nombreuses incitations offertes par la bourse, notamment celles liées aux exonérations fiscales sur les bénéfices.
Parmi les avantages que l’institution retire de son entrée en bourse, figure la présence d’un « organisme d’audit » qui influe positivement sur l’amélioration de sa gouvernance, de ses performances et de ses résultats, selon M. Yazid Benmouhoub, qui a évoqué l’importance du contrat que la ministère des Finances a signé récemment avec une société étrangère pour acquérir un système de négociation électronique avec les dernières technologies, ajoutant que la Bourse d’Alger va l’appliquer.
Concernant les conditions d’entrée en bourse, il a mentionné que « la pandémie de coronavirus et ses effets sur l’économie et sur les résultats des institutions, ont incité à faciliter l’octroi de licences d’accès à la bourse sans exiger une déclaration d’intérêt pour les entreprises, car elle est un cas exceptionnel lié à un problème de santé global. »
Concernant la décision d’ouvrir le capital des établissements publics par le biais de la bourse, Benmouhoub a indiqué que « le marché est prêt à recevoir de telles opérations, rappelant que les bénéfices des actions cotées en bourse atteignent 6,25% à 10%, et ils sont totalement exonérés d’impôt. »
Yazid Benmouhoub a révélé que les capitaux échangés au niveau de la bourse au cours des six premiers mois de l’année en cours ont dépassé les 44 milliards de dinars, et que le volume des délibérations a connu une augmentation au cours des six premiers mois de l’année en cours (192 délibérations) par rapport à l’année précédente (97 délibérations).