Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a révélé que « la politique industrielle que vise le président de la République répond aux aspirations de tous les acteurs du cercle économique avec toutes ses composantes ».
S’exprimant ce lundi en marge de la cérémonie de clôture de la Conférence nationale sur la relance industrielle, le Premier ministre a souligné qu’ « il sera procédé à la révision de l’approche adoptée en matière d’octroi des incitations à l’investissement pour s’inscrire dans une nouvelle approche excluant les rentiers et privilégiant les véritables investisseurs. »
Benabderrahmane a fait état de « plus de 10 milliards Usd octroyés (en 2018 et 2019) au titre des incitations et facilitations aux investisseurs sans contrepartie » annonçant « la révision future de ces approches et incitations dont continuent à bénéficier les rentiers ».
La nouvelle approche, poursuit-il, « vise l’octroi des incitations et facilitations aux véritables investisseurs partout dans le pays.
Le Premier ministre a souligné que « le système incitatif qui est actuellement proposé et dont certains rentiers en bénéficient doit être revu, et orienter cette relance juridiquement et scientifiquement vers les porteurs de projets réels et l’orienter selon les régions. »
Benabderrahmane a expliqué que « ces ateliers visent à mener un changement fondamental dans la structure économique nationale et à augmenter la contribution du secteur industriel au produit intérieur brut de 6 % à des niveaux supérieurs à 12 et 15 % au cours des deux prochaines années. »
En plus de corriger les déséquilibres structurels dont souffre l’économie, le volume et la structure des exportations et sa contribution à la création d’emplois »ajoute le ministre.
Dans le même contexte, il a souligné que « le discours du Président était clair et explicite et ne comportait pas d’interprétation, et des mises en garde contre le fait de continuer à suivre l’approche précédente dans des pratiques immorales et dépassées. D’autant plus que les pratiques ont contribué à semer le désespoir et la frustration pour toutes les couches de la société. »
Le Premier ministre a poursuivi en disant : « Nous ne serons pas découragés par les tentatives de stabilisation qui sont encore pratiquées par les armes de ceux qui ont vendu leur conscience et veulent détruire les sociétés étatiques productives, et ils visent notamment à entraver les vrais investisseurs de diverses manières et même d’utiliser la bureaucratie de gestion ».