Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a annoncé, lundi, un don de 100 millions de dollars accordé par l’Algérie à l’Etat de Palestine frère.
«Par fidélité à la glorieuse histoire révolutionnaire de l’Algérie et à l’engagement immuable de tout le peuple algérien soutenant la cause palestinienne juste en toute circonstance, et en application des résolutions pertinentes de la Ligue arabe, l’Etat algérien a décidé de faire don de ce chèque comportant une contribution financière de la part de l’Algérie de l’ordre de cent (100) millions de dollars à notre frère, son excellence Abou Mazen, président de l’Etat palestinien et de l’Organisation de libération de Palestine », a déclaré le Président Tebboune lors d’une conférence de presse conjointe animée avec son homologue palestinien, M. Mahmoud Abbas, qui effectue une visite d’Etat en Algérie.
Lors d’un point de presse animée en marge de se rencontre avec le président de l’Etat palestinien, Mahmoud Abbes, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a révélé, que « l’Algérie accueillera prochainement le sommet de la ligue arabe, prévu le 22 mars prochain à Alger.. »
Tebboune s’est expliqué à la même occasion, que « dans le cadre des efforts de l’Algérie pour renforcer les rangs palestiniens en réalisant l’unité palestinienne, j’ai a pris sur cette base la permission du président palestinien Abu Mazen, de rassembler au plus vite tous les partis palestiniens en Algérie. »
Dans ce contexte, le président Tebboune a exprimé son souhait que la rencontre soit « une introduction pour l’unité arabe, à laquelle nous aspirons à travers le Sommet arabe, que l’Algérie entend accueillir en mars prochain »
Tebboune a rappelé que l’Algérie cherche « à ce que le principe de perpétuation des divisions et des séparations arabes ne perdure pas », exprimant son espoir que le sommet algérien soit « unifié par les rangs arabes, avec la cause palestinienne en tête de ses priorités et puis toutes les autres questions. »
Le président Tebboune a souligné « la nécessité pour la cause palestinienne, qui est au cœur du conflit au Moyen-Orient, d’être la mère des causes », soulignant que « la sécurité au Moyen-Orient ne sera pas établie sans l’établissement d’un État palestinien au sein de les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale. »