Le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) Hazab Ben Chahra, a appelé ce dimanche le gouvernement à revoir le protocole sanitaire imposé aux propriétaires de salles des fêtes, après les avoir autorisés à reprendre leur activité, suite à leur fermeture pour une période de plus de deux ans.
Lors d’une conférence de presse organisée , aujourd’hui, par l’UGCAA et en préséance du président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, Ben Chahra a indiqué que ” le thème choisi a pour but de clarifier certains points concernant les conditions imposées par le ministère du commerce et de la promotion des exportations, aux propriétaires des salles des fêtes”.
Selon le SG de l’UGCAA , ” le protocole sanitaire proposé par le ministère de la Santé doit être reconsidéré, notamment en ce qui concerne le contrôle des invités et la demande de carnet de vaccination par les invités, une condition qui est difficile à mettre en œuvre à l’heure actuelle.”
Il a jouté également ajouté que ” l’UGCAA, depuis la propagation de l’épidémie, a exigé la nécessité de s’habituer à vivre avec le virus , car il s’agit d’une crise sanitaire mondiale imposée à tous les pays, mais nous en Algérie et à cause de mauvaises décisions, plusieurs crises économiques sont apparus, et au cours de la première année, nous avons mis à l’arrêt la roue de l’économie, contrairement à d’autres pays dont le nombre de contamination était plus fort qu’en Algérie , mais ils n’ont pas arrêté le mouvement économique, qui s’est accompagné d’une protocole sanitaire”, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le représentant des salles des fêtes , Lahcen Ben Brima, a apprécié la décision de redonner vie à leurs salles, après qu’elles aient subi de lourdes pertes à la suite de la fermeture pendant deux ans.
Zabadi :” Nous apprécions la décision d’ouvrir les salles et nous sommes prêts à accompagner leurs propriétaires sur le terrain”
Le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, a expliqué que l’inquiétude te la panique qui a accompagné la première année de l’épidémie a conduit au report et à l’annulation des mariages, mais avec le temps et face à la fermeture des salles des fêtes, le citoyen algérien à trouver d’autre alternative , il s’est dirigé à la location des villas et dans des lieux ne sont pas soumis aux conditions nécessaires, afin d’organiser son mariage, ce qui a provoqué une forte incidence d’infection.”
L’intervenant a également apprécié la décision d’ouvrir des salles des fêtes, à condition que les procédures sanitaires et le protocole proposé soient strictement appliqués, Ajoutant que l’APOCE a suggéré d’accompagner les propriétaires de salles à travers tous les pays , afin de fournir les conditions nécessaires et conseiller leurs propriétaires.
Dans un autre contexte, Zabadi a appelé à la nécessité de ré adhérer au protocole de distanciation sociale, comme il l’a dit à cet égard, “Nous assistons aujourd’hui à un grand laxisme dans le respect du protocole sanitaire au niveau des ” universités, écoles, administrations et établissements de santé”.
Rappelons que , les responsables des salles de fête sont tenus également de fournir des appareils de contrôle de la température des visiteurs et de veiller au respect de la distanciation physique à l’intérieur des salles (1.5 mètres au moins), a précisé la même source.
Ces responsables doivent, aussi, “exiger un passe sanitaire, avec l’utilisation des codes QR (Quick Response) pour l’ensemble des travailleurs et des visiteurs de ces espaces, et interdire l’accès aux enfants de moins de 16 ans”.
Par ailleurs, le ministère a fait état de “la mobilisation des brigades mixtes du secteur du commerce et des services de la Sûreté en vue de veiller au stricte respect des mesures sanitaires et préventives à travers des visites d’inspection inopinées”, soulignant que “toute infraction constatée de ces mesures entraînera la fermeture immédiate et la mise à l’arrêt de l’activité”.