Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari , a souligné, lors d’un séminaire régional organisé par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, la “forte” volonté politique nationale de lutter contre la corruption dans le cadre du respect “strict ” d’une justice équitable, selon le communiqué du Conseil .
Organisé sous le thème sous ” la coopération efficace entre les institutions nationales indépendantes des droits de l’homme et les organismes anti-corruption dans le sud Méditerranée “, Bouzid Lazhari a abordé la forte volonté politique de l’Algérie de lutter contre la corruption, chose qui selon lui, représente une menace pour le développement, la transparence et la construction de l’État de droit, et l’une des raisons les plus importantes qui font perdre et ébranler la confiance entre les peuples et les leurs institutions et qu’il s’agit ” d’une grave menace pour les droits de l’homme et les droits “.
Il a souligné que l’Algérie “lutte contre ces phénomènes dans le cadre du strict respect de la justice tout en garantissant le droit constitutionnellement garanti de porter plainte devant la justice ou le Conseil national des droits de l’homme en cas de réclamation “.
Le président du Conseil national des droits de l’homme a rappelé le contenu du protocole d’accord conclu avec l’Autorité nationale de prévention et de lutte contre la corruption en 2019, qui prévoit essentiellement de ” lutter contre la corruption pour garantir les fondements des droits de l’homme à travers des programmes de formation, renforcement des capacités, échange d’expériences et sensibilisation”.
Il a souligné que le CNDH travaille dans ce cadre pour mettre les lois algériennes “en conformité avec les normes internationalement reconnues dans l’aspect lié à la lutte contre la corruption”.