Le secrétaire général du Front de libération nationale, Abou El Fadhl Badji, a déclaré «que personne ne peut empêcher l’Algérie d’accéder au marché africain, que ce soit le régime du makhzen ou bien les parties qui sont derrière lui».
Lors d’un meeting organisé ce samedi à Adrar, Abou El Fadhl Badji a souligné que «l’Algérie peut faire face à n’importe quelle puissance qui la menace, car elle possède l’armée la plus puissante de la région qui n’accepte aucune ingérence dans sa souveraineté nationale», soulignant que «l’accès au marché africain et le renforcement de la coopération avec la Mauritanie ne peuvent être dissuadés par aucune partie.»
En ce qui concerne les élections locales du 27 novembre, Badji estime que «de leur succès dépend la stabilité politique du pays ; cette étape est une priorité pour achever la construction des institutions de l’Etat», dans lequel il a dit que «son parti représente un symbole d’équilibre et de stabilité».
Le secrétaire général du FLN a recommandé aux candidats de son parti d’écouter la voix du peuple en travaillant pour répondre aux besoins des citoyens et réaliser le développement selon ce qui est disponible, mettant en garde contre le fait de se retourner contre ceux qui leur ont donné leur confiance.
Badji a indiqué que la wilaya d’Adrar pourrait être un pôle agricole par excellence, estimant que «l’administration n’a pas joué pleinement son rôle, notamment au vu du chaos dans le secteur agricole et du manque de coordination entre les acteurs de la filière agricole, ce qui a engendré des pertes pour les travailleurs de la terre».
Dans ce cadre, il a suggéré de mettre en place des industries de transformation des produits existants, à surmonter les obstacles administratifs, à accorder des terres à ceux qui la travaillent et à doubler le soutien dans les régions du Sud par rapport au Nord, en plus de coordonner avec le secteur commercial en termes de distribution et de commercialisation, que ce soit en interne ou en externe.