En recevant son homologue sud-africaine, Mme Naledi Pandor, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré qu’«il est nécessaire de trouver des solutions africaines aux problèmes africains, de telle sorte que cela serve les peuples du continent».
Lamamra a souligné que «les relations entre l’Algérie et l’Afrique du Sud sont caractérisées par un consensus sur toutes les questions soulevées par les deux pays, concernant la coopération et la solidarité».
Le ministre des Affaires étrangères algérien a souligné également «l’engagement commun des deux pays amis à œuvrer pour les intérêts africains», relevant «la convergence de vues des deux pays sur la démocratisation des relations internationales et du Conseil de sécurité de l’ONU et notamment la même préoccupation des deux pays dans la défense des causes justes, notamment celles de la Palestine et du Sahara occidental».
Dans le même contexte, le ministre des AE a expliqué que «l’Algérie et l’Afrique du Sud partagent les mêmes principes et valeurs au service de l’Afrique et des mouvements de libération pour le bien-être de tous les peuples africains».
L’Algérie et l’Afrique du Sud partagent des principes et des valeurs communes en faveur de l’Afrique et des mouvements de libération, mais également au service de la solidarité entre les peuples africains, a soutenu M. Lamamra, rappelant les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la Conférence des chefs des missions diplomatiques et consulaires algériennes, qui avait mis en avant la relation étroite liant l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Nigeria.
Le président Tebboune s’est engagé à maintenir vif ce groupe pour davantage de collaboration dans les domaines de l’économie et de la solidarité entre ces trois pays et en faveur d’autres pays africains.
Lamamra s’est dit persuadé de la nécessité de déployer davantage d’efforts pour la libération de l’Afrique du néocolonialisme, et faire en sorte que l’Afrique trouve ses propres solutions à ses problèmes afin d’éviter toute éventuelle solution qui serait en défaveur des intérêts des peuples du continent.
Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a réitéré le soutien de l’Algérie aux frères libyens pour instaurer la stabilité et contribuer à la tenue des élections du 24 décembre, ajoutant que parmi les engagements internationaux figure le soutien au processus de dialogue et l’appui au Comité militaire conjoint (5+5) pour apporter des solutions pratiques en vue de mettre en œuvre le principe de retrait des forces étrangères, des mercenaires et des combattants étrangers de Libye.
Dans ce contexte, il a souligné que l’Algérie s’engage à faire en sorte que les conditions qui contribueront au succès des élections soient réunies.
A souligner que vendredi, la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a entamé une visite officielle de trois jours en Algérie.