Le Premier ministre, ministre des Finance, Aïmene Benabderrahmane, a appelé à faciliter l’octroi de visas aux étrangers, notamment la catégorie des investisseurs pour entrer en Algérie.
Le Premier ministre a indiqué que «le visa d’entrée en Algérie est l’octroi le plus difficile au monde. Aïmene Benabderrahmane a également souligné «la nécessité d’accorder des facilités spéciales aux investisseurs étrangers et de créer des opportunités d’investissement dans le pays».
L’ambassadeur d’Algérie en France : «La communauté se plaint du coût élevé des billets»
L’ambassadeur d’Algérie à Paris, Daoud Antar, a déclaré que «la communauté algérienne en France se plaint du prix élevé des billets, notant que 2 200 000 Algériens sont résidents en France».
L’ambassadeur a poursuivi en disant que les billets sont très chers et qu’il n’est pas possible de payer 3000 euros pour passer 15 jours en Algérie.
Il a également indiqué qu’une réunion a eu lieu mercredi dernier, au cours de laquelle le prix des billets pour la France a été étudié. Un comité d’enquête a également été mis en place pour savoir pourquoi ces billets étaient si chers.
Pour sa part, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a partagé l’avis de l’ambassadeur sur le coût élevé des billets. Il a également déclaré ceci : «Je pense qu’il y a ceux qui veulent augmenter le prix du titre de transport pour couper le lien entre les immigrés algériens et l’Algérie».
Premier ministre : «Nous travaillons à rétablir la confiance entre les investisseurs et l’Etat»
Benabderrahmane a déclaré que «l’Etat devrait être libéré des rentes pétrolières, et le gouvernement travaille à restaurer sa confiance avec les investisseurs».
Il a souligné que «le gouvernement poursuivra les réformes juridiques et législatives et qu’il a fini de promulguer la loi sur l’investissement, et que les mentalités dans les administrations publiques doivent changer».
Concernant le secteur des hydrocarbures, le ministre a déclaré que 75% des devises qui entrent en Algérie proviennent du secteur des hydrocarbures. Il a également souligné que «le processus d’exploration des minéraux et des richesses n’a pas atteint le niveau requis, et que nous n’avons pas encore atteint l’exploration de 10% de nos richesses».