Le président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le Dr Bakhouche Seddik, a nié la levée des subventions sur les produits de large consommation pour le moment.
Bakhouche Seddik, a souligné lors de son passage sur les ondes de la radio algérienne que “le projet de loi de finances 2022 prévoit des clarifications et l’élaboration de cadres juridiques pour engager ce processus, qui appelle aux efforts concertés de plusieurs secteurs ministériels tels que le ministère de la solidarité nationale, le ministère de l’intérieur et des groupes locaux pour préparer une carte nationale pour le recensement des familles nécessiteuses et des familles à faible revenu.
L’intervenant a indiqué que “le projet de loi de finances pour l’année 2022, qui est présenté aujourd’hui aux députés pour le débat, est arrivé dans des circonstances très exceptionnelles en raison de la crise sanitaire que connaît le monde, ajoutant “ce qui est positif cette année, c’est l’amélioration des ressources financières fiscales en raison de l’amélioration du prix du pétrole. Sur le marché international, la priorité qu’il a apportée est de préserver l’accompagnement social des familles algériennes et d’accorder plus d’attention aux réformes fiscales introduit par le gouvernement.”
En outre, Seddik a passé en revue certains amendements proposés par les députés, comme la nécessité d’aménager la bande frontalière du pays en modifiant certains articles pour développer la bande sans recourir au trésor public, notamment en activant les revenus du foncier commercial traversées, donc au lieu de reverser les revenus des redevances au numéro d’entreprise en raison du processus d’importation de marchandises en Algérie estimée avec environ 15 % pour la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales , le comité a décidé de répartir ces récoltes fiscales également aux communes de la bande frontalière à renforcer leurs infrastructures et à faire face aux carences dont souffrent les habitants de la zone.
Il a également évoqué la proposition d’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur les billets d’avion, qui vise à encourager le tourisme dans le désert et à réduire le fardeau des déplacements entre les wilayas du nord et du sud.
Dans un autre contexte, le président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale a confirmé que le point indicatif n’était pas inclus dans le projet de loi de finances 2022 car la décision est une décision souveraine qui revient au président de la République par décret présidentiel avec la direction générale de l’emploi public.
Il a expliqué que le gouvernement fait face à des défis majeurs pour remporter le pari de la diversification de l’économie et de la sortie du secteur rentier, appelant à la mise à jour rapide de la loi sur l’investissement, ce qui augmentera le chiffre d’affaire et le soutient les recettes budgétaires grâce à la collecte d’impôts.
Dans ce contexte, l’invité a souligné “la nécessité de prêter attention à l’investissement agricole en raison de son rôle dans le développement de l’économie nationale, puisqu’il contribue à 12 % au produit national brut.”
Répondant à une question sur l’impact de la réforme fiscale intervenue dans le projet de loi de finances de 2022 sur le budget d’une part et sur les familles d’autre part, le même intervenant a indiqué que l’objectif de l’exonération et de la réduction de l’IRG est pour réduire la charge fiscale et soutenir les familles et les personnes ayant des revenus faibles.
Sur un autre sujet, l’invité du matin a annoncé la création d’un système fiscal simplifié pour les travailleurs indépendants qui traite par l’intermédiaire du comptable en parallèle avec l’impôt arbitraire en vigueur, ce qui permettra de travailler avec plus de transparence.
Concernant l’introduction de l’allocation chômage pour la première fois, l’invité a déclaré qu’ “il s’agit d’un indicateur fort qui pousse l’Etat à maintenir son caractère social”, ajoutant que “la mise en place de cette allocation est un défi majeur pour l’État dans le cadre de la stratégie de soutenir les jeunes, expliquant que cette procédure permettra également un recensement précis du taux de chômage.”