Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a déclaré que l’activation du cadre légal pour l’emploi de 4200 diplômés universitaires algériens en fonction de leurs diplômes, que ce soit dans l’emploi public ou dans les établissements économiques privés, est un gain appréciable en dehors des murs de l’université.
Lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a expliqué que son département ministériel s’emploie à activer le cadre légal pour l’emploi des docteurs diplômés des universités algériennes, rappelant le décret exécutif 21-144 qui définit les conditions d’exercice des activités de recherche scientifique et de développement technologique et qui, pour la première fois, codifie la participation des compétences scientifiques des secteurs économiques et sociaux publics et privés à la recherche scientifique et au développement technologique. Et d’ajouter : «Nous avons décidé au niveau de notre département ministériel de donner au projet de doctorat une autre dimension après que le projet était purement orienté vers la recherche, maintenant il a été élargi pour inclure à la fois le domaine de la recherche en formation et en développement ; le projet de coopération internationale et le projet de fondation, où cette dernière vise à intégrer les médecins dans les institutions économiques.
Dans un contexte connexe, il a été révélé que l’accès à l’emploi dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique était ouvert, avec 1655 postes d’enseignants-chercheurs et 429 postes de professeurs-assistants hospitaliers, tandis que 500 postes étaient attribués à des étudiants ayant bénéficié de bourses à l’étranger, et qui, de retour au pays, pourront faire profiter leurs collègues de leur expérience.
Le ministre a passé en revue la stratégie du secteur, qui repose sur l’amélioration de la qualité de la formation et de la recherche scientifique, ainsi que sur l’ouverture sur le monde économique et social. Pour cette raison, des travaux sont en cours pour inclure des spécialisations en adéquation avec les exigences du marché de l’emploi, soulignant l’importance d’améliorer l’environnement de l’innovation à l’université.
Pour atteindre ces objectifs, M. Benziane a renouvelé la volonté du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de mettre les énergies et les compétences à la disposition du secteur universitaire pour le succès des programmes de recherche nationaux, notant que ses services ont commencé à sensibiliser les chercheurs et les institutions sur la nécessité de mener à terme les projets de recherche. Et d’ajouter : «Notre objectif est d’atteindre un équilibre dans tous les domaines ; nous avons environ 60% d’étudiants en sciences humaines et sociales, tandis que le pourcentage d’étudiants en sciences exactes et expérimentales atteint les 40%. C’est pourquoi nous avons commencé à nous coordonner avec le ministère de l’Education nationale pour améliorer cette différence en fonction de la demande du marché».
Dans sa réponse à la création de deux écoles d’intelligence artificielle et de mathématiques, le ministre a déclaré qu’il s’agit d’une expérience pionnière dans le monde arabe et en Afrique, notant que l’étude a été lancée dans ces deux écoles sous la direction de professeurs émérites et de compétences algériennes, que ce soit en présentiel ou à distance.
L’invité a salué la décision d’élire des membres de la Cour constitutionnelle parmi les professeurs de droit constitutionnel pour la première fois, et a considéré cette initiative comme l’un des acquis dont s’honore l’Université algérienne, en reconnaissance de la qualité de la formation.
Il a également révélé qu’un programme de jumelage avec des pays africains de coopération dans le domaine de la recherche scientifique et le développement de la coopération Sud-Sud dans le but de redynamiser le prestige de l’Algérie dans le domaine de la formation et de la recherche scientifique, considérant le Groupe Sonatrach comme l’un des partenaires actifs avec son ministère, notamment en soutenant la recherche scientifique.
Il a également évoqué les mesures les plus importantes à court terme, représentées dans l’amélioration de la gouvernance des services universitaires, tels que l’hébergement et la restauration, soulignant que le problème de transport est dû à une mauvaise organisation ; des instructions ont donc été données aux responsables des services universitaires au niveau national pour améliorer la gestion, avec un contrôle plus strict et une évaluation continue.
