Le ministre délégué chargé de l’Economie de la Connaissance et des start-up Yacine Oualid a souligné, mardi, lors de la conférence nationale sur « la viabilités des start-up algériens de technologie avancée STA » , l’importance du rôle que jouent les start-up dans la construction des bases d’un nouveau modèle économique pour le pays en ajoutant que « ces entreprises sont essentielle pour suivre l’émergence de l’intelligence artificielle et des technologies avancées, plus le suivi de l’évolution rapide de la technologie en accompagnant les start-up, notamment celles actives dans le domaine des technologies est important », a déclaré le ministre. « L’Algérie accompagne cette accélération du développement technologique à travers les travaux du Ministère depuis plus d’un an pour renforcer l’écosystème pour la start-up », a t il précisé.
Le ministre a ajouté que « 600 start-up ont bénéficié d’incitations fiscales, tout en prévoyant des mécanismes de financement, comme le fonds d’investissement qui a été mis en place, et l’augmentation du nombre des incubateurs au cours des six derniers mois dans le secteur public, privé et universitaire ». Concernant le financement des start-up, Yacine Oualid a déclaré que «la chemin est encore long pour construire un écosystème intégré et assurer aux start-up l’obtention de financements et des services d’exportation à l’étranger ».
« Aujourd’hui, il y a un gros travail qui a été fait avec la Banque d’Algérie afin de faciliter le processus d’exportation des services numériques, et ce travail se poursuivra au cours de cette année, en s’ouvrant davantage sur le monde, ainsi qu’en encourageant les candidatures étrangères, et en rendant l’Algérie plus attractive pour les fonds étrangers, notamment vis-à-vis de ceux qui s’intéressent au financement des projets d’innovation et les start-up et encouragent les brevets aux niveaux local et international ».Il a ajouté que « son ministère continue de construire un écosystème qui n’est pas encore au niveau des jeunes et des diplômés des universités algériennes, ces derniers qui ont confirmé dans plusieurs événements internationaux qu’ils disposent d’une forte maitrise de la technologie ». « Nous travaillons à résoudre tous les problèmes qui entravent le travail des start-up pour leur permettre de suivre le rythme de du développement de la technologie », a-t-il dit.
À-propos de la conférence nationale sur «la viabilités des start-up algériens de technologie avancée STA », qui a été organisée par le Conseil nationale économique spéciale et environnemental (Cnes) en collaboration avec l’ambassade des États-Unis d’Amérique, le Cnes a indiqué que ce séminaire permettra à des responsables d’institutions dont sont issues de telles star-up aux relais associatifs du secteur et aux « mentors » de telle start-up , de maitriser des méthodologies et des concepts permettant d’assurer la viabilité puis la croissance de ses start-up.
Reda Tir : « Les start-up contribuent dans le marché du travail des technologies avancées»
Afin de soutenir la création et le développement des institutions et les start-up en particulier, Reda Tir président du conseil national économique, social et environnemental Cnes a affirmé que le séminaire sur la « Visibilité des start-up de technologie avancée », contribue de manière significative à la relance du marché du travail et à l’avancement du produit national compétitif, notamment dans les domaines des technologies modernes, de la transition énergétique et d’autres domaines, à la lumière du grand potentiel humain qui regorge en Algérie et qui représente un réservoir d’intelligence capable de créer des idées, des innovations et d’initier des projets créatifs incarnés dans des strat-up. Selon Tir le séminaire est une approche scientifique et pratique sur la question de la capacité à poursuivre l’activité des start-up dans le domaine des technologies avancée, avec la participation d’experts du domaine et des représentants du secteur public et privé.
D’après le président du Cnes, le programme prévu du conseil pour cette année vise principalement à aborder les questions liées aux domaines économiques et sociaux du pays, à travers la mise en œuvre de ces activités, en coordination avec divers acteurs au niveau national, et matérialisé en coopération avec différents partenaires des organisations internationales et des ambassades, à l’instar de ce séminaire organisé dans le cadre de la Partenariat algéro-américain, en coordination avec l’Ambassade des États-Unis d’Amérique.
Il a également expliqué que l’intelligence algérienne est capable de réaliser un saut qualitatif dans l’économie de la connaissance, de transformer les idées en institutions qui se chargent du développement industriel en Algérie, et le développement de projets de technologies avancées, qui permettront la transformation en pays leader en intelligence artificielle. Cet objectif nous appelle, selon lui, à adopter une stratégie à moyen terme, dont la mise en œuvre vise à doubler le nombre de start-up, notamment dans le domaine des technologies avancées.
Dans ce contexte, le Cnes propose que la stratégie nationale pour les trois prochaines années devrait s’articuler autour des axes suivants : orienter les administrations publiques et les institutions à acquérir les produits des start-up en particulier dans le domaine de la technologie, encourager les chercheurs permanents à créer leurs propres entreprises en démarrage, améliorer le cadre juridique et créer un nouveau dynamisme dans les incubateurs universitaires et les centres d’appui aux technologie et innovation, favoriser le transfert de technologies, doubler les alliances et partenariats avec les institutions étrangères ainsi que doubler les efforts pour le financement.