A l’occasion de l’ouverture des travaux de l’Assemblée générale consacrée à la mise en place du Conseil national économique, social et environnemental et de ses structures, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que «le confrontation des idées est acceptable pour le progrès, mais nous rejetons la surenchère institutionnelle». «Nous avons des cadres très compétents et des scientifiques algériens capables de diagnostiquer et de résoudre les problèmes», a-t-il ajouté.
Dans son discours, le président Tebboune a indiqué qu’«il est juste que le secteur privé contribue au financement et au développement de l’économie nationale, et nous allons essayer de construire une économie viable car celle sur laquelle nous nous appuyons actuellement est une semi-économie, alors que nous sommes censés être un pays producteur et exportateur et ne pas importer les matériaux les plus basiques. Il est regrettable que la pensée économique actuelle se limite au gonflage de pneus et à monter des voitures, et j’appelle le CNES à continuer à jouer le rôle de médiateur efficace au sein du gouvernement.»
«Celui qui veut travailler ne doit pas tout attendre de l’Etat»
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré qu’«économie qui reste tributaire de la hausse et la baisse du prix du baril n’est pas une économie». Le président de la République a ajouté que «quiconque veut travailler doit compter sur ses propres moyens et qu’il ne doit pas tout attendre de l’Etat ; l’Etat est là pour gérer».