Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décidé lors du dernier Conseil des ministres de mettre en place un système efficace de contrôle du fichier national des chômeurs, afin d’assurer une distribution transparente et correcte de ladite allocation, en tenant compte des opportunités de travail disponibles dans différentes régions du pays.
Une décision qui a été salué par l’expert en économie, Ahmed Souahlia lors de son passage sur les ondes de la radio nationale. En effet, Souahlia a considéré ” la mise en place du système d’allocations de chômage comme une forte indication, qui prouve la nature sociale de l’État et de prendre des mesures et des procédures juridiques pour organiser le processus qui s’inscrivent dans les efforts pour le fournir aux ceux qui le méritent.
L’invité a expliqué que” l’octroi d’une allocation de chômage aux jeunes chômeurs n’est qu’une mesure circonstancielle à partir de laquelle l’État cherche à accompagner une large catégorie de la société dans cette période connue pour la stagnation économique à la lumière de la pandémie de coronavirus, qui a causé la perte de postes importants.”
Il a également estimé que “l’adoption de la numérisation dans le recensement des jeunes chômeurs permettra aux autorités concernées d’accorder des allocations chômage à ceux qui y ont droit. Ces jeunes occupent des postes correspondant à leurs diplômes.”
L’analyste a indiqué que parmi les axes les plus importants présentés par le plan du gouvernement figurent l’attractivité de l’investissement en Algérie, et l’a considéré comme très faible, soulignant la nécessité de réformer très rapidement la loi sur l’investissement.
A cet égard, a-t-il dit, ” l’attractivité de l’investissement est très important afin de créer des investissements directs locaux et étrangers pour bénéficier de la monnaie forte et transférer la technologie. ”
Il a ajouté que “les encouragements morales et le climat politique encourageant pour l’investissement en Algérie existent, surtout après l’élection du Président de la République, il faut donc aller vers la stabilité législative des lois économiques et pousser les investissements”.