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Les bacheliers avec moins 12 de moyenne seront-ils transférés à la formation professionnelle ?

Le CNES propose des systèmes pour diminuer la pression sur les universités

Amel Zayoun by Amel Zayoun
septembre 13, 2021
in Flash-info, la une, National
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Cette année le nombre des nouveaux bacheliers qui ont réussis au Bac est de 345 mille élèves. Un chiffre énorme enregistré pour la première fois en l’Algérie. Les instructions du ministère de l’Education nationale de baisser la moyenne de réussite au baccalauréat à 9.5 a fait que 45 mille élèves ont eu leur bac avec une moyenne entre 9.5 à 9.99.  Cette situation a crée une pression sur les institutions universitaires et a mis le ministère de l’Enseignement supérieur et de  Recherche scientifique devant des difficultés de gestion.

Les bacheliers de faibles moyennes doivent se diriger vers la formation professionnelle 

Le conseil national des enseignants supérieurs CNES a souligné que le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique prend la responsabilité d’une décision prise par le ministère de l’Eduction nationale.

Le coordinateur national du CNES M. Abdelhafid Milat a déclaré à Maghreb Info que nous avons 50 mille étudiants supplémentaires qui ont besoin de 50 mille places pédagogiques et environ 25 mille nouveaux lits dans les cités universitaires. « La réalité c’est que l’université algérienne va recevoir pour la prochaine rentrée universitaire 345 mille nouveaux étudiants sans compter ceux qui existent avant. La question est comment le ministère va s’occuper de ce  nombre énorme d’étudiants», a-t-il dit.

Milat a donné une proposition afin de diminuer le nombre des étudiants à l’université qui est principalement le transfert des bacheliers avec moins 12 de moyenne à la formation professionnelle. « Nous avons proposé de transférer les bacheliers qui ont eu moins de 12 de moyenne aux institutions de la formation professionnelle. Cette proposition est basée sur l’expérience et le système de transfert de bacheliers utilisée dans plusieurs pays comme l’Egypte, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis », a-t-il souligné. Selon lui,  ce n’est pas tous ceux qui ont eu le Bac qui vont à l’université et étudie dans un cadre académique.

Le problème en Algérie, d’après Milat, c’est qu’il y a une saturation dans les diplômes académiques mais nous avons un manque dans la main d’œuvre qualifiée. « Nous avons trouvé qu’il y a une problématique cette année c’est que la moitié des nouveaux bacheliers ont eu leur Bac avec mention acceptable. Dans ce cas les élèves qui ont eu leur baccalauréat avec succès ont trouvé des difficultés pour être acceptés dans les spécialités souhaitées, en ajoutant que 1000 élèves ont eu la mention « excellent » », a dit Milat.

Le coordinateur du conseil a expliqué que  l’Algérie a 110 institutions universitaires mais le nombre d’étudiants augmente et  actuellement il y a 1.8 million d’étudiants ce qui dépasse le nombre de la population de certains pays étrangers. A savoir qu’un étudiant a besoin de beaucoup de moyens : places pédagogiques, laboratoires, des outils de recherche surtout dans certaines spécialités, un lit, la restauration, le transport universitaire. La moyenne mondiale des étudiants dans une salle de cours est 20 personnes, mais en Algérie c’est entre 40 et 50 personnes, et avec l’arrivée des nouveaux bacheliers le nombre va augmenter.

Nouveaux systèmes d’enseignement pour diminuer la pression

Le conseil national des enseignants supérieurs proposé également de suivre certains systèmes pour la prochaine rentrée universitaire. A cours terme, l’enseignement à distance représente, d’après le conseil, une nécessité en ce moment et il faut rappeler que ce système existe depuis des années en Europe et même dans les pays arabes de Golf comme le Qatar et Koweït, en précisant  que l’enseignement à distance ne remplace pas l’enseignement présentiel mais il le complète. « L’étudiant à l’université étudie des modules essentiels  dans sa spécialité où la présence est obligatoire et d’autres modules secondaires, méthodologique ou autres qui ne nécessitent pas sa présence et peut les étudier à distance.  A travers ce système on peut réduire la pression sur l’université », a déclaré Milat. Il a ajouté qu’avec le nombre élevé des étudiants, passer au système de groupes pourra servir à alléger les salles de cours. « Par exemple, on peut diviser chaque groupe actuel de 50 étudiants à des petits groupes qui vont assister que les modules essentiels. Ce système servira également à protéger les étudiants durant la crise sanitaire du Covid-19.

A propos des projets à moyen terme, le conseil a proposé la construction des institutions universitaires pour augmenter les places pédagogiques. « Créer cinq mille ou 10 mille nouvelles pédagogique le plus tôt possible permettra de baisser la pression sur les universités », a dit le coordinateur.

Abdelhafid Milat a précisé que le recrutement de nouveaux enseignants est important car chaque année on recrute 1500 enseignants et aujourd’hui on doit doubler ce nombre  afin d’élargir l’encadrement des étudiants. « Nous avons 1.8 millions d’étudiants encadrés par 60 mille enseignants seulement. Il faut absolument recruter des enseignants. Nous comprenons la situation financière difficile de l’Algérie mais l’université représente un secteur stratégique »,a-t-il confirmé.

Choix de la spécialité : entre difficultés et opportunités

Le choix de la spécialité par l’étudiant constitue une étape importante dans sa vie pour déterminer son avenir professionnel, notamment en vu de la présence de certaines idées laissant l’étudiant confus entre les désirs de sa famille et les possibilités qui s’offrent à lui. L’étudiant se rencontre parfois à des obstacles qui l’empêchent d’inscrire à la spécialité souhaitée, en raison du manque d’informations sur les formations  disponibles, ou de la soumission aux souhaits des autres, en plus de la moyenne.

Les experts universitaires ont identifié les critères essentiels qui contrôlent le choix de l’étudiant, qui sont les attentes dans l’avenir, la disponibilité et les opportunités d’emploi, les désirs personnels de l’étudiant et de sa famille et bien sûr la moyenne au Bac. Il est à souligner que les choix ne sont plus traditionnels et limités, comme par le passé, car les disciplines académiques se sont multipliées et, surtout, les changements rapides nous ont obligés à anticiper l’avenir du marché du travail.  Les sciences de technologies qui utilisent des systèmes d’intelligence artificielle auront une grande demande dans le marché du travail et donc fort intérêt par les étudiants. Il y a aussi le secteur du design qui contribue à l’avancement économique est considérée aujourd’hui comme un élément essentiel des industries mondiales. Il existe un autre domaine important  c’est l’entrepreneuriat qui doit donc faire partie du processus éducatif, comme les universités qui jouent de multiples rôles essentiels dans la production de connaissances et au service de la société.  Ce qui nécessite le développement du système éducatif et universitaire, sachant que l’entrepreneuriat dans les formations universitaires conduit à la consolidation de la culture de l’innovation et du développement des connaissances des étudiants et améliore ses chances de travail.

Il est nécessaire de faire la différence entre orienter tous les jeunes et les guider vers des spécialisations adaptées aux futurs marchés du travail, et s’adresser à chaque étudiant individuellement, car une personne peut souhaiter étudier des sciences humaines telles que l’histoire ou la géographie, qui peuvent être considérées comme pas de grandes opportunités de carrière, mais nous ne devons pas confisquer les désirs du jeune, car chaque spécialité offre des opportunités de développement académique mais sans oublier le coté professionnel qui est l’avenir de l’étudiant.

Le gouvernement annonce des mesures pour améliorer la qualité de l’enseignement

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a  annoncé, hier, devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’adoption de profondes réformes pédagogiques afin d’améliorer la qualité de l’enseignement notamment au cycle primaire, de promouvoir les filières mathématiques, techniques mathématiques et scientifiques ainsi que l’enseignement de l’informatique et le lancement du baccalauréat artistique. Les réformes toucheront également la qualité du système d’enseignement supérieur national en adéquation avec les besoins du marché du travail. Il a également évoqué les objectifs tracés par le Gouvernement, parmi lesquels la nécessité d’augmenter le taux des titulaires de doctorat de 63.7% à 90% du total des enseignants.

Dans le secteur de l’enseignement supérieur, le Gouvernement compte également « créer 100 projets de recherches mixtes avec le secteur de l’industrie tous les ans. Le Premier ministre a confirmé la vision du gouvernement de l’augmentation du nombre des établissements de formation avec plus de 50 établissements par an. L’objectif c’est de passer de 2003 en 2021 à 2169 en 2024, en sus de l’augmentation annuelle des capacités d’encadrement, passant de 20547 enseignants actuellement à 25171 enseignants en 2024, pour ainsi accroître les capacités d’accueil estimées actuellement à près de 660.000 apprenants et stagiaires, à savoir 50.000 par an. Dans le domaine de la formation et de l’enseignement professionnels, il sera procédé à la poursuite de l’adaptation des offres de formation aux exigences du marché de l’emploi.

Tags: Abdelhafid MilatBacheliersCNESEnseignement supérieurFormation professionelle
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