Le chargé de communication à l’Agence nationale d’appui au développement de l’entrepreneuriat «ANADE» (ex-ANSEJ), Fatah Sayed, a indiqué qu’il existe une réelle volonté des pouvoirs publics de faire du secteur de la micro-entreprise un secteur vital qui contribue à la richesse, la création et le développement de l’économie nationale.
Lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, M. Sayed expliqué que «les micro-entreprises sont présentes dans tous les secteurs d’activités et elles contribuent à la création d’emplois à travers les services et produits qu’elles fournissent, ainsi qu’à diversifier l’économie nationale et à créer une économie compétitive loin de la rente des hydrocarbures et à faire entrer des devises fortes grâce aux exportations et à améliorer la balance commerciale, d’autant plus que 1500 micro-entreprises capables d’exporter leurs produits ont été dénombrées».
Dans le même contexte, Sayed Fatah a indiqué que «l’accompagnement qui existe pour les jeunes souhaitant créer une entreprise ou autre consiste à leur fournir les informations nécessaires et suffisantes sur l’activité qu’ils souhaitent exercer et à leur fournir une formation dans le domaine dans lequel ils souhaitent investir en coordination avec les centres de formation».
Il a également révélé que «la mise en place de ces entreprises doit correspondre aux besoins des régions dans lesquelles elles sont implantées, telles que les régions du Sud, les Hauts-Plateaux et les zones d’ombre reconsidérées en fonction des besoins et de l’intimité de chaque région à travers une étude approfondie pour favoriser l’investissement».
En revanche, l’invité a affirmé que «les projets financés par l’Agence concernent le secteur des services, qui est au premier plan, l’agriculture, les industries manufacturières et alimentaires, ainsi que les secteurs de l’industrie et du tourisme, qui sont des secteurs stratégiques qui poussent l’agence à encourager les jeunes à investir en eux et créer des micro-entreprises qui correspondent à la nature du projet visé».
Sayed Fatah a demandé aux banques de faciliter le processus de financement de ces micro-entreprises, en reconsidérant le mode de financement et les délais de remboursement des prêts bancaires, et en définissant des procédures de suivi en cas d’échec du projet.