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Trouver un travail, l’obsession des diplômés

Le régime fiscal actuel pousse les jeunes à travailler sans contrat

Maghreb.info by Maghreb.info
septembre 6, 2021
in Flash-info, société-santé
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L’obsession des jeunes diplômés c’est d’être embauchés et avoir un poste de travail. Peu importe le salaire, le contrat ou les conditions de travail, le plus important pour la majorité c’est d’être recrutés. Après des années d’étude, une soutenance et une période de recherche de travail qui est par fois longue, la véritable réussite pour les jeunes diplômés c’est de commencer à travailler.

En Algérie, ces jeunes rencontrent beaucoup de difficultés. Notamment le nombre de postes de travail qui ne répond pas à la demande de recrutement. Selon les statistiques, le taux de chômage est estimé en 2021 à 13.9%, ce qui prouve la répercussion de la pandémie sur le marché de travail. D’après les chiffres donnés par l’ANEM,  les huit premier mois de l’année dernière on connu un recul dans les offre d’emploie de 39% et les demandes d’emploie de 30% en comparant avec la même période de l’année précédente, à cause du confinement. La situation sanitaire a fait que les jeunes diplômés acceptent des postes d’emplois même si les conditions de travail ne sont pas convenables.

Pour un salaire, ils travaillent sans contrat !

Dans une situation normale, et en conformité avec la loi, un salarié débutant ou expérimenté s’intègre dans un travail avec un contrat de travail signé afin de garantir la sécurité juridique à l’employeur et au salarié, qu’il soit un contrat à duré déterminée ou indéterminé. Ce contrat prouve l’engagement de la personne à travailler pour l’employeur contre une rémunération. C’est le droit des employés. Pour certains jeunes diplômés en Algérie qui sont en pleine crise sanitaire et économique, il n’est plus nécessaire. L’essentiel pour eux, le salaire et l’expérience.

L’expert en économie, Fares Mesdour a déclaré à « Info Maghreb » que la solution d’éradiquer le problème des employés qui travaillent sans contrat est d’améliorer le travail est juridique dans ce contexte. Selon lui, la loi doit s’adapter à ce genre de situation que rencontrent les travailleurs pour éviter qu’ils occupent un poste sans contrat. « Il faut ajuster les lois selon l’intérêt des deux parties l’employé et le chef de l’entreprise », a-t-il dit. Il a expliqué qu’en Algérie, le régime fiscal est très lourd et les charges arrivent jusqu’à 67% des bénéfices réalisées par l’entreprise. « Cela est en contradiction avec la logique économique qui vise le développement de l’économie et l’évolution du secteur de l’entreprenariat », a-t-il précisé.  Mesdour a souligné qu’il est nécessaire de réviser tout le régime fiscal pour motiver le secteur privé à travailler en transparence avec les employés. Pour l’expert, si le régime fiscal actuel ne sera pas révisé à cause de la mal-gestion de l’administration, ces problèmes continueront ainsi que les pertes enregistrées par les entreprises. « En Algérie, on paye 26% comme impôts sur le bénéfice de l’entreprise c’est un chiffre très élevé. Sans oublier les dépenses dans le cadre de la participation sociale et les autres charges », a dit l’expert.

Malgré la présence d’une allocation chômage, le travail reste le meilleur choix. L’expert a confirmé l’importance de suivre l’expérience des pays développés dans ce cadre, en soulignant que le bénéficiaire doit accepter le poste de travail proposé ce qui veut dire, d’après Mesdour, que cette allocation est limitée au chômage dans l’objectif d’alléger le problème des personnes sans emploi mais ne pas l’éliminer. Il a proposé que cette allocation soit distribuée aux  personnes qui ont perdu leurs postes de travail durant la pandémie par exemple, ou dans d’autres cas de crise économiques. A ce propos, Fares Mesdour a  ajouté que donner cette allocation  à toutes les personnes en chômage pourra ouvrir la porte vers des pratiques hors la loi. Selon lui, le problème est la spéculation, la contrefaçon, et l’utilisation des moyens hors la loi par des profiteurs pour bénéficier de l’argent  de cette allocation. « Si on avait une plateforme électronique nationale qui contient toutes les informations d’une façon digitale, on aurait pu éviter ce genre de dépassement pratiquées par les profiteurs», a-t-il dit.

L’université ne prépare pas les jeunes au marché de travail

D’après les consultations des experts, il a été remarqué que l’université algérienne prépare mal les jeunes diplômés à l’insertion professionnelle ainsi que les formations ne sont pas adaptées au monde professionnel. Par exemple, il y a beaucoup moins de postes d’emploi dans les sciences humaines en Algérie que celles dans les sciences techniques.  Souvent des diplômés qui ont fait des études supérieures se dirigent vers des formations supplémentaires dans des institutions privées pour leur donner plus d’avantages à avoir un poste de travail. Apprendre mieux une langue étrangère, maitriser l’outil informatique ou acquérir une nouvelle technique, est bénéfique pour les jeunes qui décident de les apprendre. A savoir qu’il y a aussi des formations sur comment écrire un bon curriculum vitae et quelles sont les bonnes réponses à avoir dans un entretien d’embauche car une bonne communication et une meilleure gestion de stress pourront également servir un jeune débutant lors d’un recrutement.

Souvent les jeunes rencontrent un problème important, le manque d’expérience. Les questions très récurrentes qu’on entend tout le temps, c’est comment on exige à un jeune diplômé de l’expérience afin d’être recruté ? Mais comment il pourra acquérir une expérience professionnelle s’il n’est pas encore recruté ? En principe, les stages que les étudiants passent dans des entreprises avant leur fin d’étude représentent un moyen d’avoir une petite expérience professionnelle. Ces stages peuvent être un avantage pour le chercheur d’emploi s’il saura comment les valoriser.  Dans notre pays, ce n’est pas aussi facile. Une coordination est nécessaire entre les institutions universitaires et les opérateurs économiques pour lutter contre le chômage des jeunes diplômés.  Ces derniers qui préfèrent travailler dans n’importe domaine juste pour avoir un salaire, après une longue période de recherche qui arrive des fois au désespoir et au regret d’étudier pour certains jeunes. Afin d’éliminer ce problème, il existe un système que tous les pays développés pratiquent. C’est la création des petites entreprises pour recevoir les jeunes débutants dans le domaine professionnel. Ensuite, ces jeunes vont acquérir une expérience après quelques années de travail et donc ils pourront trouver des postes d’emploi dans des entreprises plus importantes et avec un salaire meilleur.

En Algérie, l’Etat a mis en place nombre de mécanismes pour lutter contre le chômage qui représente un des objectifs stratégiques de la nouvelle politique nationale de développement, mais les résultats ne sont pas encore visibles sur le marché de travail. Pour rappel, le ministère du Travail avait souligné que la problématique de l’emploi et de lutte contre le chômage notamment en milieu des jeunes et des diplômés s’impose aujourd’hui plus que jamais, particulièrement après les répercussions de la situation sanitaire sur les offres d’emploi, les revenus. Une reconnaissance qui s’affiche, malgré que le Gouvernement ait mis en application un programme sur le volet de promotion de l’emploi et lutte contre le chômage, en orientant les investissements vers les domaines d’activité à valeur ajoutée. Dans le même cadre, le ministère du Travail a promis de faciliter et numériser toutes les procédures administratives au profit des citoyens et des opérateurs économiques en ajoutant qu’une nouvelle approche économique sera mis en place dans le but de remédier aux disparités entre les besoins du marché d’emploi et les débouchés de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Actuellement, ces promesses doivent être appliquées surtout après l’augmentions du taux de chômage enregistré en 2021, et que l’impact de la pandémie continue à se propager.

Amel Zayoun

Tags: ChômageLe régime fiscalles jeunestravailler sans contrat
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