Le président de la République a instruit dimanche dernier le Premier ministre à l’effet de mettre en place les modalités pour l’ouverture de nouveaux vols vers les destinations ouvertes et d’autres vers de nouveaux pays.
Trois mois après la réouverture partielle des frontières, le constat est sans appel : la quinzaine de vols hebdomadaires autorisés, toutes destinations confondues, ne suffisent pas à satisfaire la demande émanant des Algériens vivant à l’étranger. En effet, l’annonce du président Tebboune a été accueillie avec soulagement du côté de la communauté algérienne établie à l’étranger, qui rencontre d’énormes difficultés à acheter des billets pour rentrer en Algérie.
Alors que les experts ont considéré qu’il s’agit là d’un indicateur fort de la relance de l’économie nationale et du renforcement du climat des affaires, le représentant de la deuxième région de la communauté algérienne à l’étranger dans le sud de la France, Toufik Khedim, s’est également félicité de la décision et a exprimé son espoir que les vols toucheront d’autres nouvelles destinations, avec l’utilisation de vols aériens et maritimes, étant donné le nombre important de la communauté algérienne qui se trouve à l’étranger.
De son côté, le professeur d’économie à l’Université d’Alger 3, Abdelmadjid Kadi, estime que la décision aura des répercussions économiques positives sur Air Algérie, ajoutant que le transporteur aérien national a besoin de revenus supplémentaires pour compenser les salaires, l’entretien des aéronefs et autres charges.
Dans le même contexte, la compagnie aérienne Air Algérie a indiqué sur sa page Facebook qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucun programme. «Une fois que le nouveau programme des vols sera établi, il devra contenir un renforcement des destinations actuellement desservies et de nouvelles liaisons et fera l’objet d’une communication officielle», indique la compagnie nationale.
Rappelons que le président de la République a instruit le Premier ministre à l’effet d’alléger le confinement sanitaire en rouvrant les plages et lieux de loisirs en cas de poursuite du recul des cas de contamination, mais avec le maintien des strictes mesures de prévention.