Selon l’Office national des statistiques (ONS), l’économie algérienne a renoué avec la croissance au premier trimestre 2021, avec un bond du Produit intérieur brut (PIB) de 2,3% sur un an.
La croissance économique est ainsi repartie après quatre trimestres de contraction en raison des impacts directs et indirects de la pandémie de Covid-19, souligne l’ONS, rappelant que sur toute l’année 2020, le PIB a baissé de 4,9%.
Selon Farid Benyahia, expert en économie, relations internationales, diplomatie et spécialiste des technologies avancées et développées, atteindre une croissance de 2,3% est acceptable en raison de nombreuses considérations, dont la plus importante est la pandémie de coronavirus.
L’invité de la radio nationale a souligné que le taux est acceptable compte tenu des répercussions de la pandémie de la Covid-19, dans l’espoir d’atteindre un équilibre réel pour parvenir à une croissance dans tous les secteurs pour relancer l’économie nationale. Il a expliqué que le décollage économique nécessite d’atteindre un taux de croissance de plus de 4 à 5%.
Il est à noter que le premier trimestre 2021 a été marqué, en effet, par «des croissances positives de tous les secteurs d’activité économique», a fait remarquer l’Office.
La hausse du PIB a été tirée vers le haut principalement par l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures de 7,5% au premier trimestre 2021, contre une forte baisse de 13,3% à la même période de 2020.
Cette performance a été réalisée dans un contexte de hausse marquée des prix du pétrole, qui ont atteint 61,7 dollars le baril au cours du premier trimestre 2021, contre 52,2 dollars l’année d’avant (+18,1%).
La hausse des prix du pétrole a entraîné une hausse de 11,9% des carburants au cours du premier trimestre 2021 après une baisse significative de 19,3% au cours de la même période en 2020.