Les « mesures de prévention » commencent à avoir un effet mesurable, même s’il est encore difficile de dire si cela sera assez pour contrôler l’épidémie. Selon le dernier bilan du ministère de la santé, l’Algérie a enregistré durant les dernières 24h (695) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 615 guérisons et 37 décès, plus 40 patients qui sont en soins intensifs.
« Ces chiffres sont rassurantes, et prouve que la situation épidémiologique se stabilise, nous assistons actuellement à une tendance baissière du nombre e contamination», c’est ce qu’a nous a déclaré le président de la société algérienne d’immunologie, le Pr Kamel Djenouhat.
Contacté par notre rédaction, le Pr Djenouhat nous a expliqué que « la situation épidémiologique en Algérie elle se stabilise après un pic ».
Est-ce que nous pouvons dire que nous somme loin du danger ? « Actuellement on peut dire “oui”, mais nous devons être méfiants, car il y a des régions et des wilayas qui ont enregistré au début 0 cas, par contre actuellement nous assistons à des nouvelles vagues dans des villes à savoir la wilaya d’Annaba »,
Pour notre interlocuteur, le variant delta est actuellement le plus dominant et qui est à l’origine de la troisième vague. Il y a lieu de noter que l’Institut Pasteur d’Algérie a publié, aujourd’hui, un rapport qui confirme la déclaration de M. Djenouhat qui prouve que la variant delta est le plus dominant actuellement.
En outre, le monde fait face à une quatrième vague, la 3éme vague dans le monde a débuté avec l’apparition du variant Alpha, après c’est la quatrième vague qui arrive avec le variant Delta. « En Algérie nous avons assisté à une hausse du nombre de contamination en fin avril jusqu’à mi-juin, ou nous avons enregistré plus de 350 cas par jour »a-t-il expliqué. Ajoutant que « contrairement à plusieurs pays l’Algérie à vécu la troisième et la quatrième vague en même temps », ce qui représente notre troisième vague ».
Evoquant la crise d’oxygène dans ont assistent ces dernières des semaines, Djenouhat nous a affirmé qu’actuellement il y a moins de pression, la diminution des malades au niveau des établissements hospitalière, ont a vu arrivé pas male d’équipement d’oxygène, et le troisième facteur c’est l’augmentation de la production et l’importation d’oxygène. C’est trois paramètre ils ont un peu absorbé la crise, je pense que d’ici deux semaines il n y aura plus de crise d’oxygène » a-t-il affirmé.