La revue à la hausse du prix de la farine, conséquence directe de l’augmentation du prix du blé sur les places boursières internationales, qui a contraint plusieurs boulangers à revoir à la baisse le volume de leur activité, alors que d’autres menacent tout simplement de baisser rideau.
Les coûts de fabrication du pain ont augmenté, entraînant des conditions de travail de plus en plus précaires pour les boulangers qui produisent quasiment à perte». Y a-t-il une crise de la farine ou est-ce simplement une “supposée” pénurie ? Entre les affirmations des uns et le démenti des autres, le citoyen risque d’être l’otage d’un éventuel bras de fer qui se profile.
Bien que le ministère du Commerce ait nié l’existence d’une pénurie en matière de farine destinée aux boulangeries, de nombreux commerçants ont confirmé que cette substance est devenue quasi inexistante dans les usines, avec une augmentation de ses prix chez les grossistes. « Le prix de cette substance a atteint 2400 dinars par quintaux , et son prix est resté stable aux alentours de 2000 dinars, ainsi que la hausse des prix de la levure, dont le prix a atteint 4500 dinars par carton, après que son prix soit resté stable au cours de l’année écoulée dans la fourchette de 3200 dinars, tous ces facteurs affectent la marge bénéficiaire des boulangeries, conduisant nombre d’entre elles à choisir de changer de métier.
En revanche, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA, Hadj Taher Boulenouar , a appelé les boulangers à se rendre directement aux moulins à l’heure actuelle, et à éviter les grossistes, car l’achat de la farine auprès du principal fournisseur permettra propriétaires de boulangerie pour éviter les augmentations aléatoires imposées par les spéculateurs.
Boulenouar a également rassuré la disponibilité de la farine dans les entrepôts, niant l’existence d’une pénurie de farine, expliquant que le problème de la pénurie qui s’est produit récemment avec la farine est principalement dû aux vacances techniques des minoteries pendant l’été ce qui a entraîné une perturbation au niveau du marché.
A cet égard, le Président de l’Association nationale des commerçants et artisans a révélé que ce problème a été réglé par les ministères de l’Agriculture et du Commerce, qui ont chargé les minoteries d’assurer un approvisionnement minimum en matières premières, appelant les autorités compétentes à libéraliser les prix des matières premières et cibler directement les citoyens avec ces subventions, et ce qui permettra d’organiser le marché et d’éviter toutes ces carences et problèmes.