Le Conseil national indépendant des imams et des employés du secteur des affaires religieuses et des wakfs a demandé des éclaircissements, après la décision du wali de la wilaya de Saïda de suspendre la prière de vendredi (El Djoumouaa), appelant le Premier ministre à ouvrir une enquête sur cette décision.
Le Syndicat des imams s’est étonné de la décision prise par le wali de Saïda, par rapport à la situation sanitaire dans la wilaya. Le Conseil national indépendant des imams s’est interrogé sur le contexte de cette décision, d’autant plus que Saïda n’est pas concerné par le confinement partiel dicté par le premier ministère.
Par ailleurs, le Comité des imams a également demandé à la Commission interministérielle de la Fatwa de publier une déclaration sur la décision de suspension mentionnée auparavant.
Dans ce sillage, le Conseil national des imams a soulevé un certain nombre de questions, notamment la question de l’interdiction des prières dans les mosquées. Et ce, malgré leur respect du protocole sanitaire à l’image du reste des wilayas. Les imams demandent aussi pourquoi le wali n’a pas suspendu les autres activités.
La décision signée par le wali de Saïda, Saïd Sayoud, est intervenue le jeudi 5 août et se compose de cinq articles. Alors le responsable indique dans le premier article que les prières du vendredi seront suspendues. Et ce, dans toutes les mosquées de Saïda. Ceci a concerné notamment le 06 de ce mois-ci.
Le sort de la suspension des prières du vendredi dans les mosquées en Algérie n’est pas encore tranché. Le verdict sera révélé prochainement.