Le bilan quotidien des accident de la route s’alourdit du jour en jour, tel que le bilan de contamination de la Covid 19 qui sont en croissance exponentielle et des avalanches de statistiques inquiétantes.
Face à cette situation, Rachid Ghazali, sous directeur de la prévention et de la sécurité routière, à la DGSN, estime que “des mesures urgentes doivent être prises pour protéger la population”. Lors de son passage sur les ondes de la Radio chaine III, Rachid Ghazali a tenu à rassurer que “la police continue toujours son devoir d’assurer les mesures de préventions contre la propagation du coronavirus”, en précisant que ces deniers temps “on a constaté un relâchement de certains citoyens, notamment après l’ouverture des lieux publics”.
Il a notamment affirmé que “les services de police ont procédé, entre mars 2020 et juillet 2021, à la mise en fourrière de 82 146 véhicules pour non-respect de confinement”. Ajoutant que “25 681 infractions dans les transports en commun ont été enregistré, durant la même période, et des procédures judicaires ont été engagé contre 574 964 personnes “.
L’invité ajoute que durant la journée du 9 juillet, 435 infractions liées aux non-ports du masque de protection ont été signalé. M Rachid Ghazal assure que la DGSN ne ménagera aucun effort pour protéger l’ensemble de la population et appelle les citoyens à respecter les mesures préventives visant à enrayer la propagation de la pandémie.
Accidents de la route : des chiffres qui nous laissent sans voix
En terme des chiffres, la moyenne des accidents de la route sont en forte hausse avec plus de 4000 décès en une année.
L’intervenant a évoqué les accidents de Constantine (19 morts) , Bordj Badji Mokhtar (8 morts) et Ghardaïa (9 morts). “Ce week-end est parmi les bilans les plus lourds jamais enregistré, « c’est des chiffres qui nous laissent sans voix”, ajoute- t-il.
En six mois ont a atteint l’équivalent de 2000 morts sur nos routes “c’est l’équivalent d’un village décimé », regrette t-il, en estimant qu’un accident de la route n’est pas une fatalité, il faut se dire qu’on peut éviter ces catastrophes. « On ne peut pas prendre une distance de 600 kilomètres avec un seul chauffeur de transport en commun. Il y a des mesures qui disent que à chaque 300 Kilomètres, il y a un chauffeur qui reprend le relais » fait-il savoir.