La raffinerie de pétrole de Hassi Messoud entrera en service en 2024, a déclaré ce mardi le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar.
Lors d’un point de presse tenu en marge de la présentation des résultats des activités annuelles, M.Hakkar a indiqué que « la société a augmenté ses capacités de production en matière des produits pétroliers pour mettre fin à l’importation après la préparation des raffineries à Alger et Skikda ».
M.Hakkar a également révélé qu’un « projet est en cours d’étude ». Ce projet, a souligné M.Hakkar « vise à renforcer les capacités de l’Algérie dans la production pétrochimiques ». Selon Hakkakar, le groupe pétrolier a « eu à investir deux millions de dollars à l’étranger à l’image de la Tunisie, le Niger et la Lybie ».
Pour ce qui est de l’approvisionnement de l’Espagne en gaz à travers le gazoduc qui passe par le Maroc, M.Hakkar a rassuré « que le groupe pétrolier a pris toutes les précautions nécessaires dans le cas du non renouvellement du contrat compte tenu d’une éventuelle augmentation de demande du côté espagnol ».
D’après M.Hakkar la Sonatrach a « participé à 11 projets de dessalement d’eau ». Le rapport a « abouti à neuf stations fonctionnant d’une manière régulière », a-t-il fait savoir.
Le PDG de la Sonatrach a indiqué que « les pouvoirs publics ont confié au groupe pétrolier la mise en œuvre de d’autres projets, dont quatre constituent une urgence ».
Les raisons du départ de la compagnie britannique British Petroleum :
Le PGD du groupe pétrolier Sonatrach a révélé, ce mardi, les causes du départ de la compagnie British Petroleum.
D’après M.Hakkar cette rupture est en raison « du changement de son activité ». L’entreprise, a fait savoir le PDG de Sonatrach s’est « lancée dans le domaine des énergies renouvelables ».
Hakkar a affirmé que le départ de cette la société britannique se fera « d’une manière progressive », ajoutant qu’elle « sera remplacée par un autre partenaire d’ici peu ».