L’Algérie n’échappe pas au phénomène de déforestation, a indiqué Ali Mahmoudi, directeur général des forêts sur les ondes de la radio nationale.
« Nous perdons une moyenne de 34 000 hectares par année, et ce, malgré tous les efforts déployés par l’administration en matière de reconstitution du couvert »,a-t-il fait savoir, en poursuivant « On ne pourra jamais reconstituer ce qui a été perdu », regrette-t-il.
Certes, le volume des plantations a régressé par rapport à l’époque où l’opération était confiée exclusivement aux militaires durant les années 70 et 80, « mais nous continuons à planter » dit-il , en précisant que la DGF « dispose d’une étude, réalisée par le Bureau national d’études pour le développement rural portant sur l’intégration du volet économique dans le cadre de cette réhabilitation, notamment à travers la plantation dans certaines poches du Barrage vert, des arbres rustiques et d’autres espèces résistantes aux conditions climatiques très arides ».
Pour renforcer le processus de lutte contre les incendies de forêt, le directeur général de la Direction générale des forêts affirme que « comme chaque année, les conservations des forêts organisent, en collaboration avec nos partenaires ; la Protection civile et autres représentations de la société civile, des campagnes de sensibilisation adressées au grand public ». « Avec la sécheresse que connaissent plusieurs régions du pays, cette année nous devons redoubler de prudence », souligne-t-il.
Dans ce sens, il a indiqué « nous allons avoir 80 véhicules de première intervention, ainsi que l’acquisition de 15 camions citernes ».
La DGF rehaussera, ainsi le niveau opérationnel par le déploiement de 30 colonnes mobiles d’intervention couvrant la totalité de la région du Nord du pays de manière à appuyer les wilayas les plus affectées par les incendies de forêt; notamment Tizi-Ouzou avec 3 colonnes, Jijel, Bejaia et Bouira.
Source : Radio nationale