Les prix du pétrole ont battu de nouveau records en plus de deux ans et demi lundi avant de revenir vers l’équilibre, à trois jours du sommet très attendu de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés.
A New York, le baril de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. pour le même mois gagnait un timide 0,08%, à 74,11 dollars.
Les investisseurs “continuent de surfer sur la vague haussière avant la réunion de l’OPEP+ de cette semaine”, constate Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.
Les treize membres de l’OPEP et leurs dix alliés via l’accord OPEP+ se réuniront jeudi pour statuer sur leurs niveaux de production à compter du mois d’août.
Neil Wilson, de Markets.com, attend “une augmentation de la production du cartel d’un demi-million de barils par jour”, un estimation largement partagée sur le marché.
Par ailleurs, “il semble peu probable que les États-Unis lèvent les sanctions contre l’Iran dans un avenir proche” ajoute-t-il.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé vendredi ne pas avoir reçu de “réponse” de l’Iran sur une possible extension de l’arrangement temporaire sur les inspections nucléaires qui vient d’expirer, de quoi compliquer les négociations toujours en cours.
Les États-Unis et la France ont averti dans la foulée que le temps pressait pour sauver l’accord sur le programme nucléaire.
Pour les investisseurs pétroliers, il s’agit de savoir si les sanctions qui empêchent actuellement l’Iran d’exporter sa production seront allégées, ce qui changerait drastiquement l’équilibre du marché de l’or noir et pourrait peser sur les cours.