Le Pr Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha Pacha à Alger a démenti, ce dimanche, les informations portant sur l’existence de variant algérien du Coronavirus.
“Nous avons des souches algériennes car le virus, dans son évolution naturelle, s’adapte à l’environnement, et c’est une raison de la stabilité de la situation épidémiologique et du manque d’influence du virus.”, avait déclaré le spécialiste des sciences épidémiologiques le Dr Mohamed Zeroual lors de son passage sur les ondes de la radio régionale de Sétif.
En réaction à ces propos, le Pr Rachif Belhadj a souligné qu’ « aucune enquête épidémiologique n’a fait état d’existence de variants algériens », ajoutant que ce genre d’annonce « est du ressort de l’Institut pasteur et de l’Organisation mondiale de la santé ».
Par ailleurs, le Pr Belhadj a révélé que la demande sur le vaccin est « très faible malgré la disponibilité des grandes quantités de ce dernier ». Il a indiqué, dans ce sens, que « la crainte de se faire vacciner ne se limité pas seulement sur les citoyens ». Selon lui, « la peur s’avère répandue également parmi le personnel médical ».
« Le personnel médical ne se fait pas vacciner malgré qu’il figure dans la catégorie des prioritaires », a précisé le même spécialiste lors de son passage sur les ondes de la radio nationale.
D’après lui, « le taux de participation du personnel médical à la vaccination ne dépasse pas 17% ». Ce taux s’avère faible « en raison des informations diffusées via les réseaux sociaux sur la vaccination. Celles-ci ont créé un sentiment de peur chez les citoyens qui aujourd’hui s’abstiennent de se faire vacciner, ce qui nécessite une sensibilisation », a-t-il soutenu.
Le directeur des activités médicales et paramédicales au CHU de Mustapha a tenu, dans ce contexte, à faire savoir que « l’établissement hospitalier au sein duquel il exerce reçoit chaque jour de 30 à 50 cas voulant se soumettre au dépistage et six cas hospitalisés ». Outre, la capacité d’accueil de l’hôpital Mustapha en matière de soins intensifs « ne dépasse pas 20 cas », a-t-il signalé.