Plus de 731 000 candidats, répartis sur 2 528 centres d’examens à travers le territoire national, sont ce dimanche au rendez-vous avec les premières épreuves du baccalauréat (session de juin 2021), dans une conjoncture exceptionnelle en raison de la crise sanitaire du Covid-19.
Ce nombre total de candidats tenus de se présenter dans les centres d’examen à compter du 20 au 24 juin en cours est composé 459.545 candidats scolarisés et 272.178 candidats libres, selon la fiche technique de l’Office national des examens et concours (ONEC).
Par ailleurs, 5 084 détenus passent également les épreuves du baccalauréat, ce qui représente une augmentation de 59 % par rapport à la session précédente. Pour ce qui est des centres de correction, ces derniers seront ouverts le 1er juillet prochain, alors que le processus de correction se poursuivra jusqu’au 19 du même mois.
Ce dimanche, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjout a donné le coup d’envoi de cet examen depuis le lycée Ali Boushaba situé dans la commune de Draria à Alger.
Dans une déclaration à la presse en marge du lancement des examens du Bac, le ministre de l’Education nationale Mohamed Ouadjout a affirmé que « toutes les conditions nécessaires ont été mises en place pour assurer le bon déroulement de ces épreuves ». Dans ce sens, M.Ouadjout a tenu à mettre l’accent sur l’aspect « normal » du Baccalauréat « malgré le contexte particulier marqué par le Coronavirus ».
Dans ce contexte, il a souligné la nécessité « de fournir tous les moyens de prise en charge », notamment dans un contexte de pandémie mondiale.
Le ministre a également insisté sur la nécessité d'”accorder un intérêt majeur à l’encadrement sanitaire”, surtout dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Il appelé à « intensifier le contrôle sanitaire et à veiller à assurer aux élèves le transport scolaire et des repas chauds, de même que des structures sportives et de loisirs ».
Par ailleurs, Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a indiqué dimanche à Alger « l’accès au prochain concours de recrutement sur la base de l’expérience et du diplôme est permis pour les enseignants contractuels ».
M. Ouadjaout a précisé que “le ministère a opté cette année pour le recrutement sur titre conformément à la loi”.
Dans ce contexte, il a fait savoir que « les détails du concours, notamment en ce qui concerne les besoins dans les matières concernées, n’ont pas encore été définis »
La veille de cet examen, le ministère de l’Education nationale avait assuré dans un communiqué que « toutes les conditions nécessaires était réunies pour garantir le bon déroulement des ces épreuves.
Le ministère avait appelé, toutefois, via son communiqué, à faire preuve de vigilance, de prudence et de responsabilité. Il est également recommandé de ne pas « se laisser entrainer dernière ce qui circule dans les réseaux sociaux à savoir la publication des sujets et des fausses réponses ».
Le ministère avait mis l’accent sur la nécessité de respecter toutes les procédures décidées dans les centres d’examens. Selon, le communiqué, « tout moyen de communication est interdit à savoir les téléphones portables ou autres ».
Il est toutefois indiqué que « toutes atteintes à l’intégrité des examens est pénalisée par la loi ». Dans ce sens, le ministère avait rappelé que toutes les personnes ayant commis des infractions de ce genre « ont été identifiées et pénalisées durant l’année dernière ».