L’expert en politique internationale, Mesbah Menas, a qualifié le pourcentage de participation aux élections législatives de très raisonnable, faisant référence à l’abstention qui, selon lui, a un lien avec le changement dans lequel vit l’Algérie, soulignant l’impact de la crise sanitaire et économique et l’absence de résultats tangibles.
Intervenant ce dimanche sur les ondes de la Radio nationale, Mesbah Menas a déclaré que « les premiers résultats des élections législatives doivent être abordés dans leur contexte historique au sein de ce qu’il a qualifié de dure période que connaît l’Algérie, qualifiant le taux de 30 % de « très raisonnable ».
Dans une première lecture préliminaire des résultats des élections, l’intervenant a fait savoir que « ces résultats doivent être lus dans leur contexte correct face à la situation actuelle du pays, se référant à l’impact de la crise sanitaire mondiale, d’une part, en plus des conséquences économiques et des problèmes sociaux.
Dans un autre contexte, l’invité s’attend à ce que le prochain Parlement soit meilleur « quelles que soient les alliances et les coalitions ».
Le Conseil constitutionnel est juge électoral, et sa décision est définitive
Deux experts en droit constitutionnel expliquent le mécanisme d’action utilisé par le Conseil pour approuver les résultats définitifs des élections législatives dont l’Algérie a été témoin, samedi.
A cet égard, Ammar Abbas, professeur de droit constitutionnel à l’université de Mascara, a confirmé ce dimanche dans une déclaration à la radio que le Conseil constitutionnel est un « juge électoral et peut modifier les résultats provisoires annoncés par l’Autorité nationale indépendante de surveillance des élections ».
Il a précisé que sa décision, qu’il rend après étude des recours qu’il reçoit des candidats, est définitive et sans appel.
De son côté, le Professeur Rachid Lerari, constitutionnaliste, a confirmé que « le Conseil constitutionnel examine les résultats préliminaires des élections et statue sur les recours qui lui sont soumis, en revenant sur le procès-verbal, notant qu’il peut parfois être amené à recompter les bulletins de vote dans un bureau ou un centre électoral particulier ».