« Le Fonds des calamités naturelles (FCN) doit être réactivé et repensé si on veut inciter les agriculteurs à prendre le risque et continuer à produire », a indiqué ce mercredi M. Ali Daoudi, agroéconomiste et enseignant chercheur à l’Ecole nationale d’agronomie.
S’exprimant sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio nationale, l’expert a expliqué que « sans eau, pas d’agriculture », ajoutant qu’un déficit prolongé de cette ressource peut affecter l’activité agricole.
« La sécheresse va encore sévir et les agriculteurs cherchent des assurances pour continuer à produire. Il faut donner de l’assurance aux producteurs pour qu’ils puissent projeter, s’investir et produire », a-t-il plaidé.
Les aléas climatiques auxquels sont confrontés de plus en plus les agriculteurs sont un véritable casse-tête dans la maîtrise des risques sur les exploitations agricoles.
Les accidents climatiques peuvent provoquer des pertes considérables menaçant l’équilibre économique des sinistrés.
L’indemnisation des dommages causés par des phénomènes climatiques exceptionnels se fait d’une part par les assurances (catastrophes naturelles) et d’autre part par le dispositif du Fonds des calamités naturelles (FCN).
Face à des conditions climatiques spéciales, cette année, marquées par une pluviosité très faible, des experts ont appelé les pouvoirs publics à élaborer une stratégie adaptée pour faire face au stress hydrique qui touche le pays ces dernières années.
Lors d’une journée d’étude sur la problématique du stress hydrique en Algérie, organisée hier mardi , par le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), les participants ont souligné qu’une nouvelle stratégie s’impose pour pallier cette rareté des ressources hydriques accentuée par les changements climatiques.
H.M