L’Algérie a entamé, dimanche, la campagne de vaccination en dehors des structures de la Santé. Une décision prise par le ministère de la Santé lors d’une réunion tenue, jeudi, entre le ministre et les directeurs de la Santé des wilayas.
Ce processus de vaccination dans les espaces de proximité se déroule, selon le Pr Reda Djidjik, chef de service au CHU DE Beni Messous « dans de bonnes conditions ».
Lors de son passage sur la chaine de télévision nationale ENTV, le Pr Reda Djidjik, a dit que la vaccination en dehors des structures de la Santé était « prévisible », notamment « après la réception de d’autres doses de vaccin anti Covid-19 ».
Le Pr Djidjik s’est montré rassurant quant à la situation épidémiologique dans le pays. « Elle est stable, sauf une légère augmentation des cas de contamination », a précisé le spécialiste.
Ce léger rebond s’explique, selon lui par « un relâchement dans l’application des mesures préventives ». Dans ce sens, il a tenu à inciter les citoyens « au strict respect des mesures barrières afin d’endiguer la propagation du Coronavirus ».
Le Pr Djidik a attiré l’attention des téléspectateurs sur les bienfaits du vaccin. « la vaccination est le meilleur traitement contre les épidémies car il a tendance à stimuler le système immunitaire, ce qui rend la personnes infectée par le virus plus résistante à la maladie », a exposé le Pr Djidjik, en ajoutant : « le vaccin peut également assurer aux personnes non infectées une bonne protection pouvant arriver jusqu’à l’atteinte d’une immunité collective ».
Pour ce qui est de la qualité des vaccins, le Pr Djidjik a souligné que « tous les vaccins disponibles sont d’une efficacité similaire et sont tous soumis à des essais cliniques ». En revanche, il a indiqué que ces vaccins peuvent, parfois, provoquer des « effets secondaires légers à savoir, la fièvre, maux de tête… ». Ce qui est, d’après lui, « normal ».
En Algérie, « aucun dangereux cas n’a été enregistré après la vaccination sauf quelques symptômes légers de semblables à ceux précités ».
S’agissant des variants du Coronavirus, le Pr Djidjik a affirmé que les vaccins disponibles sont également efficaces contre ces derniers ». Ces vaccins pourraient, par contre, selon lui « être moins efficaces contre le variant indien ».
Le Pr Djidik a considéré, dans ce volet que « le retour à la vie normale » est nécessaire, notamment après que « le virus ait été identifié ».