Certains cas enregistrés ont contracté le Coronavirus trois fois de suite, a indiqué le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service laboratoire central EPH Rouiba.
Dans une déclaration au quotidien arabophone Echourouk news, le Pr Kamel Djenouhat, a fait savoir que « 95% des infections enregistrées actuellement sont des cas nouveaux». Comme le nombre de contamination est reparti une nouvelle fois à la hausse en Algérie, le spécialiste a tenu à expliquer cette flambée par l’apparition des variants du Coronavirus.
« Les nouvelles souches ont contribué à la hausse des cas de contamination d’une manière significative », a précisé le Pr Djenouhat.
Intervenant il y a quelques jours sur les ondes de la Radio nationale, le Pr Kamel Djenouhat s’est dit « compréhensif » quant à la réaction des ressortissants. En revanche, le président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire central EPH Rouiba a expliqué que « cette décision est avant tout préventive ».
« Cette décision est prise dans le cadre de la prévention et toutes les données scientifiques ont prouvé son efficacité dans la lutte contre la propagation du Coronavirus », a précisé le même spécialiste.
D’un point de vu personnel, le Pr Djenouhat n’a pas écarté la possibilité « d’assouplir ces mesures dans les prochains jours à venir ». Cela est d’après lui, « prévisible », notamment dans un contexte marqué par « l’avancement du processus de vaccination contre le Coronavirus ».
Pour ce qui est de l’efficacité du vaccin, le Pr Djenouhat a dit que « les laboratoires spécialisés dans la production des vaccins anti Covid-19 disponibles dans les marchés mondiaux n’ont pas garanti leur efficacité à 100% ». Or, a-t-il poursuivi, « l’infection par le Coronavirus après la vaccination n’entraine pas la mort, mais se limite plutôt à l’apparition des symptômes légers ».
S’agissant du taux de vaccination dans le continent africain, le Pr a déclaré que ce dernier « est à 2,1% ». Un taux qui est « bas », par rapport à d’autres continents, a-t-il évalué. Dans ce sens, le président de la SAI s’est mis à considérer que le taux de vaccination en Algérie reste encore « faible », espérant que « le mois de juin prochain soit une opportunité pour un véritable lancement de la compagne de vaccination notamment après de la réception de d’autres cargaisons de vaccins ».