Le ministre des Travaux publics et des Transports, Kamel Nasri qui a participé, aujourd’hui lundi, par visioconférence, à la 47e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), a indiqué lors de son intervention qu’« il existe une relation forte entre les pays africains qui partagent un destin commun et des objectifs ambitieux pour parvenir à l’intégration économique des États membres ».
Le ministre a déclaré que « l’Algérie a lancé de vastes chantiers dans le domaine des infrastructures afin de soutenir le projet de développement socio-économique et la route transsaharienne, qui fait partie de ce programme ».
Il a souligné que « l’Algérie a alloué une enveloppe financière de 300 milliards de dinars, soit 2,6 milliards de dollars américains ».
Dans le même contexte, il a expliqué que « l’achèvement de toute la section de l’axe principal Algérie-Lagos sera achevé à une distance de 2 400 km ».
Le ministre a fait savoir que « la route transsaharienne va améliorer le commerce entre l’Afrique et l’Europe en reliant directement la route transsaharienne à l’autoroute mise en œuvre, reliant le port de Djen-Djen à l’autoroute est-ouest sur une distance de 110 km, qui est actuellement en cours de réalisation ».
« En outre, l’achèvement du port central de Cherchel, qui sera un port de transit et d’expédition, il sera donc un facteur clé de l’activité économique, de la croissance, du commerce, des investissements, de l’interdépendance et de l’intégration africaine », a-t-il affirmé.
Dans le même contexte, il a révélé que l’achèvement de la route transsaharienne n’aurait pas atteint le niveau requis sans les efforts consentis par les Etats membres.
Nasri a souligné qu’« il est temps de donner un nouvel élan aux projets de coopération et d’intégration régionales, afin de créer une zone continentale de libre échange, qui contribuera à mettre fin à l’isolement des pays enclavés et à augmenter les échanges ».