Le Premier ministre Djerad appelle la nouvelle génération à se tenir au courant des développements et à contribuer à la protection de la souveraineté nationale.
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a invité aujourd’hui, mercredi, à Alger, « la nouvelle génération d’étudiants à suivre les développements à travers la maîtrise des langues étrangères », soulignant leur rôle dans la « protection de la souveraineté nationale ».
Djerad a déclaré lors de sa supervision de la cérémonie marquant le 65e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant à l’Université «Ibrahim Sultan Chaibout» (Alger 3), que « l’Algérie a formé une génération d’économistes de très haut niveau, tandis que la nouvelle génération doit aujourd’hui se tenir au courant des développements sur le terrain en maîtrisant les langues ». Notant que « la majorité des rapports sont désormais rédigés en anglais, qui doit être appris ».
Le Premier ministre a ajouté que « les paris actuels qui ont émergé après la pandémie de coronavirus se sont reflétés dans les relations internationales et économiques, qui ont radicalement changé, et cela est apparu dans un certain nombre de pays considérés comme des pays économiquement majeurs ».
Dans son discours, Djerad a également évoqué à un certain nombre d’étudiants la période après la Covid-19 et les conflits qui en découlent et les répercussions laissées par la pandémie, qui nous a imposé, ainsi qu’au gouvernement dans son ensemble, de préserver les équilibres qui nous ont permis d’éviter de recourir au FMI.
Djerad, a souligné que « nous étions obligés de faire face à toutes les pressions, y compris politiques, qui voulaient que l’Algérie se soumette à cet organe ».
Il a souligné que « la commémoration de la Journée nationale de l’étudiant confirme que nous devons préserver les enjeux de la protection de la souveraineté nationale, et l’étudiant doit comprendre que nous devons préserver et protéger notre souveraineté afin que nos décisions restent entre nos mains ».
Le Premier ministre a également indiqué, à la même occasion, que « les étudiants ont aujourd’hui le droit de défendre leurs idées, de se former et de participer au mouvement politique du pays, à condition qu’ils comprennent les défis et les enjeux qui les entourent ».
« Nous respectons les idées, et il doit y avoir un débat fort à l’université qui met en évidence sa position et son rôle, essentiels au niveau scientifique, l’ouverture aux enjeux scientifiques, ainsi que la contribution à la construction de la nation à tous les niveaux, y compris culturel et économique », a-t-il conclu.