Les conflits sociaux se multiplient dans les services publics, notamment dans le secteur de l’éducation qui connait ces dernières semaines un brusque regain de l’agitation sociale, avec un enchaînement de grèves initiées par les différents syndicats du secteur, réclamant tous « l’amélioration du pouvoir d’achat ».
Devant le risque d’une escalade le président Tebboune a repris la main sur le dossier ,et il avait ordonné l’ouverture d’un dialogue avec différents partenaires sociaux dans le but d’améliorer les conditions professionnelles et sociales des membres du secteur de l’éducation, ainsi que de revoir la loi du professeur.
Les enseignants des trois palier ont organisé une grève en avril dernier pour exiger de prendre en charge leurs revendications socioprofessionnelles liées à «l’amélioration du pouvoir d’achat de l’enseignant et à donner au dossier du logement une priorité, car il s’agit d’un élément de base et un moyen nécessaire pour assurer la stabilité .
Le 28 avril, un mouvement de protestation a été organisées suite à un appel lancé par l’intersyndicale, appelant à la règlementation de la situation de l’enseignement soulevées depuis des années.
Fin avril, le ministère de l’Éducation nationale a confirmé son engagement à «prendre pleinement en charge toutes les préoccupations» soulevées dans le secteur, appelant les enseignants à faire preuve d’un esprit de responsabilité de manière à garantir la stabilité des le secteur au service de l’étudiant et le message du savoir.
Le ministre a ainsi instruit les directeurs de l’éducation d’ouvrir les canaux du dialogue avec les syndicats et régler leurs différentes revendications. Il les a instruit d’accélérer la procédure de paiement des salaires, notamment des nouvelles recrues, les suppléants et les contractuels, les rappels depuis 2015 sont compris.
Autre promesse : tous les dossiers liés à ces droits financiers seront réglés durant l’année en cours. La prise en charge des nouveaux diplômés, la promotion du personnel et la clôture du dossier de l’élection des commissions de wilaya et nationale des œuvres sociales figurent également dans la longue liste des engagements du ministre.
Appelant la famille éducative à faire preuve de «responsabilité», Ouadjaout a promis de «redoubler d’effort» pour régler tous les grands dossiers ne relevant pas des prérogatives de son secteur, à savoir le pouvoir d’achat et le droit à la retraite sans condition d’âge, auprès des autorités compétentes.