« Le processus de construction de la nouvelle Algérie se poursuivra au grand dam des ennemis », a écrit la revue El Djeiche dans son nouveau numéro.
Dans son édito intitulé « Des grèves fomentées et suspectes: la sécurité nationale, une ligne rouge », la revue a affirmé qu’il y a certains parties qui tentent, avec mépris et condescendance, de nager à contre-courant de l’Algérie, c et fois, sous le couvert de certains mouvements de protestation et revendications sociales,
« Les éléments subversifs poursuivent leurs actions criminelles et provocatrices en incitant les travailleurs et les salariés de certains secteurs à lancer des grèves, apparemment motivées par la revendication de certains droits mais qui, en réalité, visent à faire échec aux prochaines élections législatives et, par la même, engager le pays dans une impasse », lit-on nous.
La même source a indiqué que « notre armée continuera à faire face à tous les dangers qui menacent le pays avec force, fermeté, détermination et une volonté inébranlable ».
« A l’approche de ce rendez-vous important, la scène nationale observe un nombre d’évènements suspects qui versent dans leur ensemble dans la tentative d’entraver ce processus démocratique national », est-il écrit.
L’auteur de cet article relève, à ce titre, « plusieurs indicateurs qui prouvent que ce qui est en train de se produire s’inscrit dans le cadre des tentatives vaines et désespérées de déstabiliser la sécurité nationale, en embrasant la rue, en suscitant la colère du peuple, en poussant à davantage de congestion pour que la situation finisse par exploser, dans l’espoir d’entraver les prochaines échéances électorales ».
Selon lui, les élections législatives prévues le 12 juin « dérangent les opposants au changement et les partisans de la contre-révolution qui ont l’habitude de façonner un Parlement sur mesure, utilisant l’argent sale en vue de bénéficier de l’immunité parlementaire et de la protection de leurs intérêts au lieu de servir le peuple qui les a élu ».
Il a fait, dans ce contexte, deux constats: « le premier est que les opposants au changement ont puisé toutes leurs capacités et espoirs de revenir sur la scène politique », alors que dans le second, il relève « l’exploitation des problèmes professionnels des travailleurs pour cracher leur venin”, dénonçant des “méthodes basses ».
Pour l’auteur de cet article, « les grèves qui ont poussé comme des champignons, dernièrement, en sont la meilleure preuve ».
« L’appel d’organiser des manifestations et de mener des grèves dans plusieurs secteurs à la fois, à l’approche des élections, laisse poser plusieurs questions sur le timing de ces grèves et la revendication des droits professionnels légitimes ! », s’est-il interrogé, rappelant que le président de la République a déjà « affirmé la nécessité de remédier aux lacunes enregistrées dans l’ensemble des secteurs, et la nécessité de les traiter progressivement ».
Néanmoins, a-t-il poursuivi, « l’entêtement de certains à tenir des grèves à un moment suspect est la meilleure preuve que ceci ne peut s’inscrire que dans une tentative à semer le trouble pour réaliser des objectifs et des intérêts qui ne vont pas dans le sens de l’amélioration de la situation professionnelle et des droits des travailleurs ».
« Tout ceci se déroule à un moment où notre pays est confronté à des menaces criminelles, orchestrées par des mouvements terroristes et racistes ayant déclaré leur haine envers l’Algérie », a-t-il ajouté.
Rappelant que « la grève est un droit légitime garanti par la Constitution » et même « renforcé par l’avènement de l’Algérie nouvelle qui permet les rassemblements et la manifestation, conformément à l’article 52 », l’auteur de cet article met en garde, néanmoins, contre « toute exploitation irrationnelle et autoritaire de ce droit » et qui peut conduire à « de grands dérapages qu’il est impossible d’ignorer ».
Il a soutenu, à ce propos, que « lorsque la pratique de ce droit s’oppose aux intérêts suprêmes de l’Etat ou entrave les intérêts des citoyens se pose la problématique de la légitimité de la pratique de ce droit par la force de la loi ».
Il a plaidé, dans ce contexte, pour que « le citoyen ne soit pas pris en otage par ces manipulateurs qui tentent de négocier en profitant de ses revendications », soulignant que « les hautes autorités de l’Etat représentées par Monsieur le président de la République ont été précurseurs dans le traitement de manière réelle et objective des problèmes et des préoccupations des citoyens ».