Pour le professeur Djamal Eddine Nibouche , chef du service de cardiologie de l’hôpital Nafissa Hamoud, à Alger, « la réforme du système de la santé est une priorité stratégique sur le plan du pays ».
S’exprimant, aujourd’hui dimanche, dans l’émission de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le chef du service de cardiologie de l’hôpital Nafissa Hamoud, à Alger, a souligné la nécessité de la réforme du système sanitaire « la réforme de long allène qui doit se préparer, doit être élaborée de façon judicieuse », a-t-il expliqué.
Pour le Pr Nibouche, la réforme du système sanitaire est obligatoire quand le système devient non performant face aux nouvelles situations du monde et local. « L’Algérie s’est engagé dans depuis plus de 20ans dans le plan de réforme, mais sans que cela n’aboutisse, mais rien n’a été fait » a-t-il fait savoir.
L’invité est revenu lors de son passage sur les ondes de la radio sur les réalisations du président de la République, à savoir la mise en place d’un ministère délégué à la réforme hospitalière. Il a affirmé que le secrétaire d’État qui s’occupe lui-même de la réforme hospitalière, est en train de préparer les textes élaborant cette réforme et aussi l’adaptation à cette situation de santé archaïque dons nous souffrons depuis très longtemps.
Le Pr Nibouche a fait savoir que dans le passé il y a eu une réforme elle s’appelait « la médecine gratuite » qui a donné des résultats sur le plan de santé publique puisque nous avons éradiqué certaines maladies de la misère que nous n’avons plus maintenant, et c’était un véritable succès éloquent, mais par la suite la démographie galopante, le système de réforme qui se fait en ralenti et de façons anarchiques sans planification rigoureuse à abouti.
D’autre part, l’intervenant a évoqué le changement épidémiologique, « nous avons plus de maladies dégénératives comme la maladie cardiovasculaire, le cancer, nous avons aussi les épidémies « si la santé d’un pays évolue, il va y avoir des réformes qui doivent aussi évoluent ».
Le Pr Nibouche a déclaré qu’on ne peut pas réformer les hôpitaux sont réformés la santé parce que tout est lié « la réforme doit être intersectoriel », « réformer les hôpitaux c’est réformer la santé », « on ne peut toucher les hôpitaux sont touchés la structure de la santé ».
Ajoutant que « la réforme du système de santé doit passer par des phases : la première phase c’est la réorganisation du système de soin, il y a un désordre de gestion, la gestion hospitalière est actuellement anachronique, archaïque ».
Il a appelé également à la modernisation de la gestion hospitalière, la numérisation non plus ne suffit pas il faudrait aussi que les gestionnaires de la santé soient compétents en la matière pour pouvoir gérer un hôpital.
Le chef de service a rappelé que, les hôpitaux sont actuellement gérés de façon traditionnelle, l’hôpital devient à beaucoup de contraintes, une structure vieillissante doit être absolument réadapté à une nouvelle fonction.
Pour le Pr Nibouche l’Algérie n’est pas adaptée à la situation épidémiologique actuelle, parce que nous n’avons pas les moyens de pouvoir s’adapter rapidement à une situation épidémiologique aussi grave que la maladie Covid-19, heureusement que la maladie Covid-19 n’a pas été d’une gravité comme celle des pays développés. L’Algérie a enregistré des contaminations à la Covid-19 mais elle sue géré la situation sanitaire.