Le docteur Abdelbasset Maout, spécialiste en biologie clinique et virologie, responsable du laboratoire d’analyses médicales, a affirmé que la hausse du nombre de contaminations peut constituer un problème, mais cela ne signifie pas que l’Algérie est confrontée à une troisième vague.
S’exprimant sur les ondes de la radio de Sétif, Dr Abdelbasset Maout a souligné que « même si l’Algérie a dépassé le stade du risque, les mesures de prévention doivent être respectées, pour protéger les personnes non infectées ». Dans le même contexte, l’intervenant a invité les citoyens à respecter les mesures préventives, à savoir (le port du masque, les gestes barrières, l’hygiène).
Maout est revenu dans un entretien accordé à la radio de Sétif sur les symptômes des nouveaux variants Covid-19 (britannique et nigérian) récemment détectés en Algérie.
En effet, le Dr Maout, a déclaré que la souche mutée de la Covid-19 n’a pas révélé tous ses symptômes, qui sont multiformes et multi-espèces.
Le même invité affirme que parmi les symptômes des nouveaux variants figurent les symptômes digestifs de diarrhée, de fatigue et de vomissements, fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, etc. Expliquant qu’il y a plus de 3 000 souches mutées du virus Corona, dont les deux souches britannique et nigériane.
Dans le même sillage, il a souligné que la souche britannique est très dangereuse, elle se propage rapidement, elle est deux fois plus rapide que les autres souches.
Expliquant que pour le virus Corona type ARN, « nous nous attendons à sa mutation, les souches changent les caractéristiques du virus en termes de vitesse de propagation et de symptômes. Chaque souche peut infecter un système spécifique du corps humain », avertissant que « la survie de la souche la plus forte se caractérise par une transmission rapide et elle a la capacité de reconnaître les cellules respiratoires ».
L’invité a confirmé que « la technique du PCR détecte le virus SARS Cov-2 Corona original et muté, et les analyses de l’Institut Pasteur peuvent déterminer le type de souches et les différencier ».
Dr Abdelbasset a souligné que « l’immunité des personnes est différente d’un individu à l’autre, et les recherches ont montré que les personnes qui ont été infectées par des virus de la même famille est appelée immunité articulaire », expliquant en disant : «Il y a une différence entre l’immunité et la disparition des anticorps dans les prises de sang après une période de 8 mois. »
«Avec une vaccination à 60-70%, vous commencez à contrôler le micro-organisme et à réduire la transmission », a déclaré l’invité.
« Compte tenu de la forte transmissibilité du Covid-2 du SRAS, nous pensons qu’il sera nécessaire de vacciner entre 60 et 70% de la population. On y parvient grâce à une vaccination sûre », a déclaré le Dr Abdelbasset Maout.