Le ministère délégué chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up a recensé 600 entreprises émergentes et innovantes et ambitionne la création de près de 1.500 start-up d’ici la fin 2021, apportant ainsi une valeur ajoutée à l’économie nationale.
L’Algérie mise beaucoup sur ces nouvelles entreprises pour libérer l’économie nationale de sa dépendance aux hydrocarbures et aspire de ce fait, à la création de 1500 entreprises d’ici la fin de l’année en cours.
L’objectif de création de “1500 start-up à la fin 2021” est selon, le ministère, “réaliste” étant donné qu’il privilégie l’aspect qualitatif au quantitatif et que la “différence entre les sociétés classiques et celles émergentes réside dans le fait que ces dernières offrent des services innovants et une valeur ajoutée à l’économie nationale.
À ce titre, des différentes facilitations seront accordées pour l’accompagnement des promoteurs de ces entreprises et des jeunes désireux de créer des sociétés similaires, que ce soit sur les plans organisationnel ou financier, vu que ces entreprises ne peuvent pas être financées par des crédits bancaires classiques.
À cet égard, le président du Forum de la jeunesse et des institutions émergentes, Khaled Boukhalefa, a cité parmi ces facilitations, l’approbation de nombreuses exonérations fiscales, dont le décret exécutif portant sur ces exonérations adopté récemment. À cela s’ajoute la création d’un Fond d’investissement spécial pour les start-up pour faciliter leur financement, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, selon l’économiste Farid Ben Yahia, « ces start-up apporteront au Trésor public – raisonnablement – d’ici cinq ans, 1,5 milliard de dollars».