Ait Zai Abdelhakim, le sous-directeur en charge des écoles supérieures au ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à estimer que la décision du président de la République de créer les deux écoles supérieures des mathématiques et d’intelligence artificielle est d’une grande importance.
Ait Zai Abdel Hakim a déclaré ce mercredi lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, que la décision de construction a été publiée au Journal officiel et que le ministère se prépare actuellement à incarner les deux projets, à partir de la prochaine rentrée universitaire.
Dans le même contexte, l’invité a révélé que « l’Université algérienne compte aujourd’hui 46 écoles supérieures, ajoutant qu’il y a un manque de spécialité en mathématiques et en intelligence artificielle, car elles sont le pilier de l’économie de la connaissance à cette époque ».
Le sous directeur a expliqué que « le pôle technologique en cours d’achèvement à Sidi Abdellah comprendra les deux écoles à partir de la prochaine rentrée universitaire, car il s’étend sur une superficie de 87000 hectares et il fournira 20000 places pédagogiques et 11000 lits, et il a été choisi pour recevoir les élèves des deux écoles car il offre les meilleures conditions pédagogiques et scientifiques et la protection de l’environnement pour assurer une configuration de haute qualité ».
Dans ce contexte, il a révélé que l’intégration aux deux écoles concernera l’élite des lauréats du baccalauréat, de sorte que la moyenne générale ne soit pas inférieure à 16/20.
Ait Zai Abdel Hakim a indiqué aussi que « les étudiants de ces deux écoles vont bénéficier d’une formation durant les cinq ans, plus une bourse d’études, plus d’autres privilèges comme le séjour en chambre individuelle, ses étudiants bénéficieront également d’une bibliothèque pour accueillir neuf mille étudiants en plus des laboratoires de recherche scientifique ».
Concernant la qualité de l’enseignement, l’invité a affirmé que le ministère cherchera à apporter des compétences nationales et sollicitera également l’aide de professeurs algériens résidant à l’étranger en échange d’incitations et des indemnisations financières, tandis que l’expérience des institutions nationales dans le domaine du développement du contenu des programmes éducatifs.
En revanche, le sous-directeur des écoles supérieures a révélé que le ministère de l’enseignement supérieur s’apprête à lancer deux écoles supérieures d’agriculture dans le Grand Sud, et il est prévu que cela aura lieu en septembre 2022 au plus tard.