La culture depuis son affirmation en tant que pôle important de la vie sociétale mais pas que puisqu’elle aussi partie prenante de l’édification d’un Etat soucieux de sa bonne santé morale, intellectuelle et même spirituelle, s’assure des échelons à la gloire de ses prétentions. Celles qui s’affirment depuis peu pour avoir été incluse dans l programme du président de la République. Le secteur culturel sérieusement et sensiblement impacté par la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19 intervenue il y a déjà plus d’un an, se remet en marche après ce répit involontaire. Et qui a fit mal aux institutions qui sont chargées de la faire vivre. Un retour salvateur à plus d’un point à la faveur de l’allègement survenu dans le confinement et les horaires du couvre-feu imposé par les mesures barrières, surtout que la culture draine les foules des grands jours en milieu fermé. Et les établissements étatiques ont corroborés leurs efforts pour maintenir la flamme. Après que des initiatives privées ont mis fin à cette mise sous le boisseau en investissant les réseaux sociaux. Théâtre, peinture, musique se sont donnés de l’image et de la voix pour animer en direction des internautes qui ont découvert là un moyen domestique de se détendre et de se divertir.
Le virtuel est alors devenu un réflexe des deux côtés de l’écran, à travers des dates et des rendez-vous donnés autour de création artistique qui a fini même par impulser les préposés aux émissions culturelles radiophoniques et donner matière aux pages culturelles de la presse écrite. Et chacun y a trouvé son compte à défaut de couvrir des événements donnés désormais à apprécier sur le net. Et surfer alors sur des sites, des blogs, adhérer à des groupes qui se sont créés nombreux sur la toile est devenu plus qu’un réflexe, un geste machinal, voire vital en l’absence d’animation culturelles qui a impacté artistes et public. Et avec ce retour même timide mais bien réel à une vie culturelle a fait sortir les amateurs d’expressions diverses, même si les galeries d’art et les musées étaient déjà dans le circuit d’un retour assuré depuis quelques mois déjà. En attendant la reprise des concerts, le public a renoué nombreux avec le cinéma et le théâtre.
Le TNA Mahieddine Bachtarzi a vécu il y a deux semaines, le rush des grands rendez-vous, à la faveur du festival national du théâtre professionnel en sa 14e édition. La tutelle a repris le chemin de la mise sur rail ses activités y compris dans les zones d’ombre. Car la culture doit être le lot de tous les algériens où qu’ils se trouvent. Réouverture des maisons de jeunes, des maisons et des centres de la culture avec un respect strict des règles de protection et de prévention sanitaire. Aujourd’hui, cette impulsion, se fait plus officielle que jamais. L’Etat par la voix du Premier ministre vient appuyer ce retour en force à la vie culturelle et ce malgré une situation économique fragilisée par la crise sanitaire du coronavirus. Un appui indéfectible aux artistes, créateurs, au secteur dans toutes ses expressions. Avec la contribution de tous. Et l’appel à l’investissement privé donne un coup de pied dans la fourmilière en secouant la léthargie dans lequel s’enlise le secteur dépendant des subventions et des interventions de l’Etat. Car, à présent la culture doit engranger les moyens de sa survie, en se passant de l’assistanat, en édifiant un marché de l’art afin de permettre à l’artiste d’en vivre dans la dignité… un secteur à même de créer de l’emploi, des richesses. Une ouverture vers de nouveaux horizons novateurs. Amen !